#ITW: Charlotte Fever: l’interview découverte


Amoureux des sons tropicaux, Cassandra et Alexandre proposent un son chaud et léger. Ensemble, ils forment le tandem Charlotte Fever et celui-ci fusionne avec son époque. Preuve en est, leur premier deux titres “Canicule” est une ode à l’amour et à l’insomnie qui dépayse en un instant. Solaire et singulière, leur musique est à leur image et pour réchauffer un peu l’atmosphère, The Melting POP a décidé de les interroger. Qui sont-ils, comment perçoivent-ils leur musique et quels sont leurs projets, on en parle dès à présent ! 

Alexandre & Charlotte le tandem derrière Charlotte Fever
Alexandre & Cassandra, le tandem derrière Charlotte Fever

Hello, pouvez-vous nous dire qui vous êtes et comment a démarré l’aventure Charlotte Fever ?

Cassandra : Alors premièrement, on tient à dire qu’il n’y a aucune Charlotte dans le groupe ! (Rires) 

Alexandre: Avec Cassandra, on s’est rencontrés il y a 5 ou 6 ans. Au départ on avait un projet de rock psyché. On était assez épanoui dans celui-ci mais il y a un ou deux ans, on a eu envie de partir sur quelque chose de plus pop, de plus explosif, de plus fédérateur. On voulait un son plus spontané.

Pourquoi avoir choisi de vous appeler Charlotte Fever ? 

C. : En fait, le groupe est né un jour de pluie, un dimanche. On était chez moi avec Alexandre et deux autres potes. Entourés d’instruments, on a commencé à jouer et très vite on a été pris par le truc. Une de nos potes était hyper malade ce jour-là, un truc assez méchant genre sinusite. Elle voulait aller à la pharmacie pour chercher des médocs mais on était tellement dans notre musique qu’on n’a pas prêté attention à elle. La pauvre est donc sortie seule sous la pluie pour se soigner et pour nous faire pardonner, on a décidé de lui rendre hommage avec le nom du groupe. Charlotte Fever, c’était d’abord une blague, un clin d’oeil à notre pote et puis on a trouvé ça tellement cool, qu’on a gardé le nom.

Charlotte Fever est né il y a deux ans mais le premier deux titres est paru récemment, qu’avez-vous fait depuis la création du groupe ? 

A. : Durant deux ans on a beaucoup écrit, beaucoup travaillé. Notre envie première ça a toujours été la scène et une fois nos premiers morceaux en boîte, on a fait pas mal de scènes sur Paris. Par la suite, on a rencontré Baguette Publishing qui nous aide à développer notre projet et après le deux titres on a un EP qui devrait bientôt sortir. 

C. : Et un clip ! Un super clip ! (Rires) Vous verrez.

Vous défendez un univers assez synth-pop, un genre assez rare en France mais plus courant en Angleterre ou en Scandinavie, qu’est-ce qui vous a poussé à vous diriger vers ce genre de sonorités ? 

A. : Notre inspiration, c’est avant tout la french-touch. On est de grands fans de Sébastien Tellier qui explore pas mal la synth-pop. Notre musique, c’est un peu le croisement de Tellier et Gainsbourg. Musicalement, on est aussi assez proche de groupes français tels que Voyou, La Femme ou encore Genoux Vener. 

C.: Je pense que notre musique, c’est aussi un mélange de nos deux personnalités. Alex est plutôt fan de musique underground et moi j’aime bien ce qui passe facile à la radio. On n’a jamais réfléchi à la musique qu’on voulait faire. Notre envie, c’est de faire de la musique spontanée, quelque chose qui est un mix de nos deux personnalités.

Quels sont les thèmes qui vous inspirent quand vous écrivez ?

A. : La plage, les voyages, la femme et le sexe aussi, il ne faut pas se le cacher, on aime beaucoup parler de sexe !

C. : On aime parler de choses agréables. Notre musique n’est pas reliée à une cause. On veut que les gens voyagent ailleurs en écoutant nos morceaux. Si tu devais mettre des images sur notre musique, tu pourrais imaginer une femme nue sur la plage au milieu des tropiques. 



Vous avez collaboré avec L’impératrice sur le titre "Geisha". Y a-t-il d’autres collaborations qui vous font rêver ? 

A.: On adorerait collaborer avec Kevin Parker ! Si vous avez son numéro on est super chauds ! (Rires). 

C.: Attention, Alex est en train de vous déballer son plus grand rêve là. (Rires)

A.: Non mais Kevin Parker, c’est mon Dieu quoi, je pense qu’il pourrait nous apprendre plein de choses. Et sinon à l’international, une meuf comme Lady Gaga, ça pourrait être génial ! Sinon, on aime aussi beaucoup Genoux Vener, avec qui on planche véritablement sur un projet. 

C.: Ah oui! Ce groupe, c’est vraiment notre coup de coeur. On espère vraiment concrétiser cette collaboration parce que si tu traines un peu sur SoundCloud, si tu sors des sentiers battus, il y a plein de découvertes musicales à faire et Genoux Vener, c’est carrément tout ce qu’on aime. 

Vous avez un EP en préparation, vous pouvez déjà nous teaser le projet ? 

A.: L’EP sera un peu à l’image du deux titres. Après, il y aura aussi un ou deux titres un peu plus froids mais on restera toujours proche des palmiers. (Rires)

C.: On va garder le côté plage tropicale. Sexe et corps nus, c’est un peu notre univers et on espère que ça va plaire. On va aussi mélanger une esthétique sombre à quelque chose de plus chaud, le but c’est voyager.

Vos ambitions en tant qu’artistes, en tant que groupe, vous y avez déjà réfléchi ?

A.: On aimerais faire de plus grosses scènes, des festivals. On planche aussi sur une tournée à l’étranger. Dans un avenir proche, on veut surtout pouvoir vivre pleinement de notre passion. Si on arrive à faire ça, alors ça sera déjà un beau début.

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