Misfits/Skins : L'insolence anglaise du petit écran

Les séries favorites de Fumeur de souvenir


Après avoir longuement déserté The-Melting-Pop durant les vacances d'été, je suis de retour en cette rentrée scolaire avec un tout nouvel article. Cette fois, je ne vous parle pas de musique et de (boys) band, mais bel et bien de série — même si vous êtes plutôt habitué à retrouver Jay dans cette catégorie —.

Si je suis bien moins sérivore que mon acolyte, je dois admettre que ma consommation peut rapidement passer du néant à l'addiction la plus totale lorsque l'une d'elles me plait réellement. Dans ce premier article TV SHOW écrit par mes soins, je vais vous (re)présenter mes deux séries favorites, toutes deux anglaises et diffusées à l'origine sur la chaîne E4 — créée en 2001 et ayant pour cible principale les adolescents —.

Le casting original : Curtis, Alisha, Nathan, Kelly et Simon.

MISFITS


Et justement, ce sont des adolescents — pas tout à fait comme les autres — qui sont au centre de Misfits, la première série que je vous conseille de regarder, (re)regarder et (rere)regarder.

Insolente, drôle, étrange et — parfois même — vulgaire, la série composée de trente-sept épisodes étalés en cinq saisons met en scène cinq jeunes délinquants condamnés, pour différentes raisons, à des travaux d'intérêt général. Alors qu'ils effectuaient leur première journée de T.I.J., ils reprennent leurs esprits après un violent orage et se voient (presque) tous dotés de super pouvoir. Particulièrement doués pour provoquer les autres et se mettre dans des situations délicates, Nathan Young, Simon Bellamy, Alisha Daniels, Kelly Bailey et Curtis Donovan vont devoir apprendre à maîtriser leurs nouvelles capacités et a s'apprécier afin de réussir à survivre à une suite de mésaventures faites de morts, de psychopathes et d'éléments paranormaux.

Si, malheureusement, le casting original ne reste pas en place plus de deux saisons, les personnages qui viendront remplacer les cinq premiers délinquants parviendront eux aussi — peut-être — à gagner votre affection avec leurs personnalités, leurs histoires et leurs listes interminables de problèmes et de troubles.


Les générations une, deux et trois de Skins.

SKINS



Est-il encore nécessaire de présenter Skins et son univers ? Si certains d'entre vous ne connaissent pas encore la série britannique, sachez que c'est probablement celle qui a le plus marqué les adolescents de la fin des années 2000.

Controversée, dramatique et dérangée, elle aborde pratiquement tous les thèmes posant habituellement problème lors de productions télévisées et cinématographiques : les troubles de la personnalité, les troubles alimentaires, la toxicomanie, différents types de handicaps, l'homosexualité, le racisme, les problèmes d'alcoolisme, le sexe, le suicide, la religion, la maladie et la mort.

Au-delà de son univers trash et violent, Skins se veut réaliste, varié et centré sur les adolescents perdus de la nouvelle génération. À travers les sept saisons, les producteurs de la série ont réussi à développer trois différents castings de personnages — divisé en trois générations bien distinctes — habitant dans la petite banlieue de Bristol, dans le Sud-Oust de l'Angleterre. En glissant le spectateur dans la peau d'un personnage différent à chaque épisode, les scénaristes parviennent sans aucun mal à développer chaque aspect de la personnalité de ces derniers. 

S’il faut bien admettre qu'il est parfois difficile d'apprécier la génération suivante à sa juste valeur tant on est attaché aux personnages précédents, chaque saison à son propre univers et chaque génération à son lot de surprises, de problèmes et de troubles.

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