#ITW : Carré-Court : l’interview découverte

Aujourd’hui sur The Melting POP, on est de retour avec une nouvelle interview inédite. Au programme, entretien avec Carré-Court un jeune duo tout droit venu de Limoges. Après deux excellents singles dont  " I Don’t Care " qu’on vous présentait en janvier dernier, Julie et Émilien sortiront le 14 avril prochain leur premier EP « N°1 ». Nostalgiques de la musique des 60’s, ces deux passionnés ont répondu à nos questions. Influencés et nourris par la musique de Sam Cook, Barbara ou encore Alain Bashung, ils nous racontent l’histoire du groupe, leur premier EP et leurs ambitions ! Lumière !



Comment est né Carré-Court ?

Émilien : Tout a commencé au collège. J’étais guitariste et Julie aimait chanter, donc je lui ai proposé de venir chanter à mes côtés. On a fait quelques essais ensemble, avant de se perdre de vue. Quatre ou cinq ans plus tard, on s’est recroisé par hasard. À l’époque, je jouais dans d’autres groupes et je l’ai invité en studio. On n’avait pas du tout la prétention de monter un groupe, mais en postant un morceau sur le Net, on a remarqué un certain engouement et ça nous a poussés à continuer, à créer ensemble. De fil en aiguille on a décroché quelques dates dont la Fête de la Musique en 2014, c’est là qu’on a créé Carré-Court.  

D’où vous est venue l’idée de ce nom ? 

Émilien : Quand on a commencé à chercher un nom de groupe, on s’est dit : étant donné qu’on chante en anglais se serait intéressant de trouver un nom français, pour dénoter. Puis un jour, je suis tombé sur la pochette de l’album « Nouvelle Vague » avec une nana au carré-court qui fumait une cigarette. J’ai suggéré l’idée à Julie, et elle a directement trouvé ça génial. C’était un petit clin d’œil aux années 60, une période musicale qu’on adore et on est parti là-dessus. 

Quelle sont justement les influences musicales de votre premier EP « N°1 » qui paraîtra le 14 avril prochain ? 

Émilien : En fait, quand on s’est revu, on n’a pas réellement calculé de direction. On a commencé à travailler ensemble puis on s’est rendu compte que les 60’s et la musique garage nous inspiraient beaucoup. Pour ce qui est de l’EP, les sonorités sont variées, car on n’a pas voulu s’enfermer dans un style particulier. On a du slow avec « I Said ». Quelque chose de plus swing sur « Baby You Don’t Mind ». Notre dernier single « I don’t Care » est un peu plus sombre, tandis que « When Somebody Says » est dans une veine soul. Il y a une volonté de notre part de proposer des sonorités différentes. On est sur un premier projet de quatre titres, donc c’est important de mélanger les univers qu’on aime. 

Comment se passe le moment de la création dans votre groupe ? 

Émilien : Julie est auteure et moi je compose. La plupart du temps, on part d’une de mes compos que je propose à Julie. Si le morceau nous inspire, on commence à travailler. Pour le moment, on a toujours tout fait ensemble 

Comment on se prépare à la sortie d’un premier EP ? 

Julie : En fait, notre EP est paru depuis le mois d’octobre, mais la boîte qui nous soutenait nous a plantés donc ça ne nous a pas permis de proposer notre projet au niveau national. Maintenant, on arrive, mais on n’a pas vraiment d’appréhension.

Émilien : On le vit très bien, on attend un peu de voir les critiques, la réception. On espère que le public va aimer. On a essayé de faire du mieux possible, on est fier de notre travail, mais on planche déjà sur la suite. 

C’est quoi la suite pour Carré-Court ? 

Émilien : On pense déjà à l’album. On a déjà quelques titres, mais on suit les mêmes règles que pour l’EP, on prend notre temps et on essaye de bien construire nos morceaux. On a envie de tester de nouvelles choses, de prendre du plaisir. On aime les sons bruts, ceux qui sont vivants, que tu peux jouer en live. 

Julie : On aime la sincérité, la rencontre avec le public. C’est toujours un plaisir de se rendre compte que l’on est suivi par des gens. Notre ambition, c’est la scène. On veut raconter des histoires, toucher le public, c’est ce qu’on a voulu faire avec « I don’t Care », qui est une histoire d’amour qui peut parler au public. J’aime les écritures simples et compréhensibles. 

Pourquoi chanter en anglais si tu veux toucher le public ? 

Julie : On s’est déjà posé la question d’écrire et de chanter en français, mais c’est un processus plus long. On veut faire les choses comme il faut. On a un peu de mal avec les productions françaises actuelles, mais on n’exclut pas d’y arriver un jour. 

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Émilien : proposer un bon album et faire plus de scène ! 



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