#TW : Teiva Hunter : “J’ai besoin que ma musique soit 100 % mienne”

Auteur-compositeur et interprète, Teiva Hunter est un jeune artiste émergent qui débute aujourd’hui sa carrière avec le titre “Derrière Moi”. Évoquant le harcèlement scolaire, le titre est une piste POP et ensoleillée qui lève le voile sur un chanteur prêt à vivre son rêve. Touchant et passionné, il a répondu aux questions de The Melting POP. Un entretien à découvrir dès à présent. 

Teiva Hunter présente son premier single "Derrière Moi" 

Bonjour Teiva, tu es auteur-compositeur-interprète. Comment en es-tu arrivé à te dire que tu étais fait pour l’écriture et la musique ? 

C’est un long cheminement personnel. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par la musique et la manière dont sont créées les chansons. Déjà enfant, je posais des questions à mes parents sur la manière dont c’était fait. De nombreuses années plus tard, j’ai décidé de poster des covers sur Internet. C’est à ce moment que j’ai pris conscience, plus comme un rêve que comme un projet, de pouvoir un jour vivre de la musique. 

Aujourd’hui, tu sors ta propre musique. Comment es-tu passé des reprises à tes propres chansons ? 

Il y a d’abord eu beaucoup de travail seul en studio. Ensuite, c’est aussi la rencontre avec mon manager qui a fait avancer les choses. Guidés par sa structure et ses conseils, nous avons commencé à travailler sur un EP, avec le premier single qui arrive aujourd’hui. Faire des covers sur Internet, c’était une belle période mais aujourd’hui, j’ai besoin que ma musique soit 100 % mienne. 

Le sujet de ce premier single est le harcèlement scolaire. Pourquoi avoir choisi ce thème ? 

Cette chanson et le clip, c’est avant tout une part de vécu. À l’école, étant petit, je manquais de confiance en moi et j’ai eu un ennemi qui m’a mené la vie dure. À l’époque, je rentrais chez moi en me demandant pourquoi je n’avais rien osé dire. Ce titre, c’est le résultat d’une confiance qui naît en quelqu’un qui a été bousculé. 

On ressent tes origines polynésiennes dans ta musique. C’était important pour toi de laisser transparaître cette partie de toi ? 

Intégrer des rythmiques et des sonorités différentes, c’est ma manière à moi d’apporter une touche plus personnelle à ma musique. De plus, c’est également une forme de reconnexion avec mes origines. C’est important de laisser passer les émotions, le vécu. C’est une manière de se connecter avec le public qui peut à son tour se retrouver dans un titre. 

Ton premier EP s'intitulera “Exilé”. Pourquoi avoir choisi ce mot fort de sens ? 

La signification de ce mot est forte car il est lié à mon histoire. C’est aussi, le titre d’un des morceaux de l’EP. Je l’ai choisi car il représente mon parcours. À plusieurs reprises, j’ai vécu des déracinements complets. Au cours de mon enfance, ma famille a beaucoup déménagé et ces changements ont imprégné mon histoire et puis, par ricochet, ma musique. L’exil est en quelque sorte le thème central de mon premier EP.