#Retour : Elliphant l'enfant sauvage de la POP scandinave


En 2021, la Suédoise Elliphant devrait sortir son troisième album studio. Faisant suite à “Living Life Golden” paru en 2016, le projet sera celui d’une femme devenue mère. Refusant toujours de se cantonner à un style, elle est celle qui mélange rap, EDM et euro-pop, celle qui s’est promis de toujours faire évoluer son univers et sa musique. Aujourd’hui, The Melting POP vous dresse le portrait d’une artiste bien dans ses baskets, celui d’une femme prête à faire danser un monde qui a bien besoin de se relaxer. 

ELLIPHANT - DRUNK & ANGRY


S’offrir la liberté de vivre

Lorsqu'elle était adolescente, Ellinor Ollovsdotter se rêvait en rock-star en écoutant Portishead ou encore No Doubt. Inspirée par la fougue et la liberté de Gwen Stefani, elle aspire à une vie rock’n’roll ou les frustrations du quotidien n’existent pas. Sa philosophie, vivre et profiter de l’instant présent. Élevée par sa mère dans un quartier difficile de Stockholm, elle souhaite à sa majorité découvrir le monde. Ainsi, alors qu’elle parcourt le globe, c’est lors d’une soirée parisienne qu’elle rencontre le producteur Tim Deneve. Subjugué par son énergie, Tim lui propose de poser sa voix sur quelques morceaux et c’est comme ça que la machine va véritablement décoller. Ex-enfant dyslexique, Ellinor s'épanouit en parcourant la scène électro Européenne et même si elle ne rêve pas de devenir une popstar, ses amis producteurs vont la convaincre de sortir l’une de leur production pour le jeu FIFA 13. Bien accueilli, le titre sera suivi quelques mois plus tard d’une signature sur le label Kemosabe Records. Écurie de Dr.Luke, l’ex-producteur de Kesha ou encore des GRL, Kemosabe va offrir à Elliphant une renommée internationale et son premier album paru en 2013 sera même salué par Katy Perry en personne. Dévoilant une facette plus POP et plus agressive que ce que la Scandinavie peut généralement proposer, Elliphant est une popstar badass et de à Doja Cat en passant par Skrillex et Major Lazer, elle enchaîne les featurings. Sa force ? Une voix singulière et un flow percutant qui pourrait même la faire passer pour une artiste urbaine. Néanmoins, Elliphant déteste les étiquettes et lorsqu’on se penche sur sa musique, il est difficile de lui désigner un genre. Artiste libre et hybride, elle s’inspire de ses voyages et des différentes cultures qu’elle est amenée à découvrir pour mieux étayer sa discographie. Preuve en est, son second album “Living Life Golden” paru en 2016 est un melting-pot d’influences sur lequel l’artiste explore les genres tout en distillant ici et là, ses idéaux. Féministe et activiste, Elliphant veut en effet se servir de la musique pour faire passer des messages et quoi de mieux que des productions électrisantes pour mieux propager son propos ? S’inspirant de son expérience mais également du monde pour mieux élaborer ses textes, elle est celle qui déclare prendre le métro pour trouver des idées et il n’est donc pas étonnant que ses derniers morceaux soient des échos à sa vie personnelle. Aujourd’hui devenue mère, l’artiste de 35 ans poursuit sa route avec des titres tels que “Uterus” ou encore “Time Machine”. Premiers extraits d’un troisième album attendu pour 2021, ces nouveaux titres sont ceux d’une femme qui refuse toujours catégoriquement d’entrer dans le moule et même si les années passent, elle reste inspiré par la fête et le lâcher-prise. Son leitmotiv ? Se relaxer et se servir de ce que la vie nous offre pour mieux vivre l’instant présent. 

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