Containment, la critique : Pourquoi on aime?
Dernière série
lancée sur le Network CW cette saison, « Containment » est une série américaine suivant l’évolution
d’un mystérieux virus semblable à la grippe aviaire et se rependant en plein
cœur d’Atlanta. Virulent et contagieux, ce virus pousse les autorités à mettre
une partie de la ville en quarantaine pour tenter de contenir l’épidémie. Entre
survie et complot, les protagonistes de la série vont devoir faire face avec
les moyens du bord. The Melting POP vous explique pourquoi on accroche.
Inspiré d’une série
belge
Non, vous ne rêvez
pas, « Containment » est
bien l’adaptation d’une série belge. Intitulée « Cordon » et diffusée en 2014 sur la chaine flamande VTM, cette
série créée par Carl Joos, reprends exactement les mêmes codes que son
adaptation exception faite que l’action de « Cordon** » se déroule à Anvers et non à Atlanta. En dehors de
cela, décors, prénoms, scènes, les Américains ne sont pas allés chercher bien
loin. Il faut dire qu’en Belgique, « Cordon »
a été un véritable succès critique et public. Scénario fort, gros budget, la
petite série belge en 10 épisodes n’avait rien à envier aux super productions
américaines et c’est peut-être la raison pour laquelle l’Amérique a commandé un
remake.
13 épisodes et puis s’en va
Tout comme son
alter ego belge, « Containment »
est construite comme une série limitée. Entendez par là qu’à la fin du 13e
et dernier épisode qui compose la première saison, la série sera bouclée.
Partant de ce constat, les équipes scénaristiques ont construit le show de
manière à ce qu’un épisode soit équivalent à une journée. Grâce à ce procédé,
la trame narrative prend doucement forme et les évènements s’enchaînent de
manière à plonger les spectateurs au plus près de l’épidémie. Plus les jours
avancent, plus la contagion se propage, et plus les conditions de vie à
l’intérieur du cordon deviennent difficiles. Oscillant entre moments de vie et
tension dramatique, « Contaimnent »
se laisse savourer épisode après épisode, un peu comme des vacances que l’on
savoure jour après jour, tout en sachant qu’elles finiront par se terminer sur
une touche nostalgique. Profitez donc bien des 13 épisodes de la série, car la
CW a été formelle, « Contaimnent »
ne connaîtra pas de seconde saison.
Un scénario bien
ficelé et des personnages attachants
La force majeure de
« Containment » ? Son
idée de départ. Une fois passé ce cap, il fallait cependant bien penser la
série pour tenir en haleine le téléspectateur. Malgré quelques incohérences et
une bonne dose d’américanisation, le show tient le cap et séduit peu à peu. En
effet, faux semblants, complots, les scénaristes ont bien mené leur jeu, et si
les premières critiques qualifiaient la série de raciste en jouant sur le fait
qu’un syrien ait été le porteur de l’épidémie, la suite des épisodes, prouvent
qu’il ne faut pas tuer la peau de l’ours avant de l’avoir tué. En d’autres
termes, méfiez-vous des apparences et laissez du temps au temps. En parlant de
temps, bien que la série soit courte, les scénaristes ont eu l’idée lumineuse
de faire avancer l’épidémie au ralenti. Une fois encore, si ce procédé a été
très critiqué par les spécialistes, il se révèle être une véritable force pour
le show. De fait, en misant sur le développement des protagonistes plus que sur
l’action, les scénaristes réussissent à inverser la tendance. Si au départ, les
personnages semblaient tous lisses et caricaturaux, ils se révèlent au fil des
épisodes être plus profonds et plus attachants qu’on ne pourrait le penser.
Dans cette catégorie, on notera la bonne évolution de l’officier Jake Riley
(Chris Wood) qui sans le savoir et sans croire en ses capacités fait office de
parfait héros.
** la
chaîne VTM a récemment renouvelé la série « Cordon » pour une saison
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