pâle regard : la mélancolie comme leitmotiv


Jeune groupe français, pâle regard a débuté sa route sur les chapeaux de roues. De fait, si tout a démarré pour eux début 2018, il ne leur aura pas fallu beaucoup de temps avant de devenir l’une des formations les plus prisées de la blogosphère musicale. On ne vous en avait pas encore parlé sur The Melting POP, et il est grand temps de rattraper notre retard.

pâle regard continue sur route avec "Reflets"
pâle regard continue sur route avec "Reflets" 

Premiers faits accomplis 

Pour pâle regard, tout a démarré au début de l’année 2018. Quinquet Français passionné de musique, ils se sont regroupé à l’arrivée des beaux jours pour donner naissance à un univers qui leur est propre, et il ne leur aura fallu qu’un instant, pour faire chavirer les amoureux de mélodies brumeuses et mélancoliques. Ayant lancé les hostilités en août dernier avec “Fait Accompli” un EP-concept de 8 minutes qui regroupe en une piste quatre morceaux envoûtants, ils ont fait les frais de chroniques dithyrambiques mais également d’une sélection méritée sur la liste des 100 meilleurs groupes du moment à l’occasion du grand concours Ricard Live Music 2019. Nourrissant ses compositions de sonorités minimalistes à mi-chemin entre lo-fi instinctif et dream-POP qui donnent le spleen, pâle regard édifie la mélancolie au rang d’art nouveau en mariant une musicalité sensible et un sens des mots qui ne laisse pas indifférent. Maîtrisant dans ses poésies musicales aussi bien l’anglais que le français, pâle regard transporte et séduit grâce à une légèreté onirique rare et captivante. 

Un “reflet” mélancolique enivrant 

Influencés dans leur création par des artistes aussi singuliers que Gainsbourg ou encore Sébastien Tellier, les membres de pâle regard (Capucine, Fanch, Ferdi, Hugo et Quentin), puisent leur inspiration dans la spontanéité des sentiments. Preuve évidente de cette instinctivité créative, leur nouveau single “Reflets” paru début janvier, dresse entre les lignes le portrait nostalgique et néanmoins revigorant d’une rupture amoureuse. Enivrant, le morceau rappelle sur certains phrasés la pudeur insolente qui animait le légendaire Serge Gainsbourg tandis que la mélodie continue le travail en plongeant l’auditeur en plein coeur d’un univers paradoxal au sein duquel l'apaisement rencontre la mélancolie. Nul doute n’est permis, pâle regard mérite bel et bien toutes les éloges que l’on a lus.

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