#ITW : AGAPE - “ Les souvenirs et les évènements anodins font partie de mes inspirations premières”


Le 14 juin dernier, AGAPE a décidé d’emmener le public au 7e ciel avec “Nuage”, un premier EP pétillant et vaporeux. Riche de 5 pistes, le projet nous guide au coeur d’un univers réflexif où la POP et le R&B sont les maîtres mots d’un artiste qui tisse sa toile et raconte ses histoires en comptant le monde et ses expériences personnelles. Afin d’en savoir un peu plus, The Melting POP a décidé de l’interroger… Rencontre exclusive !

AGAPE

Hello AGAPE ! Peux-tu nous expliquer comment tu en es arrivé à faire de la musique ?

Le projet AGAPE, j’ai commencé à travailler dessus il y a plus ou moins 3 ans. Avant cela, j’étais dans un autre groupe, on faisait de la musique en anglais, c’est un projet qui m’a permis de chanter, d’écrire, de composer. Je crois que j’avais besoin de temps pour arriver à ce que je propose aujourd’hui. Au fil des années, j’ai passé pas mal de temps en studio et l’été dernier, je me suis enfin décidé à concrétiser AGAPE.

Pourquoi avoir choisi ce nom ?

Parce que mon vrai nom est beaucoup trop long. (Rires). Dans la vraie vie je m’appelle Pierre Alain Grégoire. Au départ, j’ai voulu trouver un nom de scène qui reprenait mes initiales PAG, puis j’ai trouvé ça un peu court (Rires). En retournant les lettres dans tous les sens, j’ai trouvé AGAPE, j’ai recherché ce que ça voulait dire sur Internet, j’ai vu que ça parlait d’amour, j’ai trouvé ça assez doux et je me suis dit que c’était parfait pour moi. (Rires).

Ton premier EP est très introspectif et en même temps, tu portes un regard assez vaste sur le monde, c’est ce que tu voulais retranscrire ?

De manière générale, j’ai voulu faire un projet qui parlait de choses qui me plaisent. C’est un projet personnel dans le sens où je ne pourrais pas faire quelque chose qui ne me ressemble pas mais j’ai également tenté par l’écriture de me mettre à la place des autres. La créativité c’est la base de ce projet.

Comment as-tu choisi les thèmes que tu abordes dans l’EP ?

Quand j’écris, j’aime bien partir sur des détails, des anecdotes. Les souvenirs et les évènements anodins font partie de mes inspirations premières. J’adore zoomer sur des choses qui peuvent paraître banales mais qui une fois approfondies pourront devenir des chansons. Le titre “Léon” par exemple, c’est une fable. C’est l’histoire d’un lion qui s’échappe de sa cage. C’est très imagé, très filmique.

Tu parles d’image, de zoom. Justement tes clips sont assez singuliers et rejoignent ce propos. C’est l’une de tes idées ? 

Au départ, tout a commencé avec le clip de “Léon”. J’ai commencé à tenter de filmer mon chat avec mon Iphone et le rendu n’était pas vraiment ce que j’avais espéré. (Rires). Puis en réfléchissant, en zoomant, j’ai découvert qu’il y avait une profondeur, du mystère lorsqu’on ne montre pas l’intégralité du cadre. Magnifier un événement de la vie banale, s’attarder sur le détail, sur l’ennui, c’est aussi une manière de voir les choses.

Tu décris ta musique comme du R&B électrique. Pourquoi avoir choisi ces termes ?

J’ai toujours eu une approche assez rythmique de la musique et je trouve que le R&B retranscrit assez bien ce que je souhaite exprimer. Pour le côté électrique, c’est le mélange de tous les instruments que j’ai voulu amener dans mon projet. En studio, tous les instruments ont été enregistré au micro, j’aime le côté organique de la musique.

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