KALIKA : 3 titres pour découvrir son premier EP “Latcho Drom”

L’été dernier, on vous présentait KALIKA et on la considérait déjà comme une révélation. Moins d’un an plus tard, l’artiste a sorti son premier EP “Latcho Drom” et on retrouve notamment sur celui-ci, le bouillonnant et percutant “Chaudasse”. Complète, l’artiste dévoile d’autres facettes de sa personnalité sur le projet qui comporte sept pistes. The Melting POP vous propose aujourd’hui de se concentrer sur trois morceaux qui devraient vous aider à tomber sous son charme si ce n’est pas déjà fait.

“Olala”

Avec “Chaudasse”, KALIKA dénonçait le slut-shaming. Sur “Olala” qui sert de nouveau single à l’EP “Latcho Drom”, elle laisse par conséquent parler son appétit sexuel et sa liberté d’aimer et de désirer qui elle veut. Indépendante et audacieuse, elle se lance également dans le clip du morceau dans une danse de la séduction POP et culte au possible. Pas de doute, l’artiste a du toupet et sa folie artistique renforce la force de frappe de son univers. Des textes, des prods, des visuels et une personnalité explosive, KALIKA a tout d’une grande et son énergie doit faire des miracles sur scène. 

“Tu partiras quand même”

L’amour, on sait toujours comment ça va finir mais on s’y engouffre quand même. Sur une production haletante digne d’un hymne national, KALIKA chante une relation qui brûle mais qui finira par s’éteindre. Des “Je T’aime”, beaucoup de sentiments, un tatouage puis un départ, la tragédie sentimentale de KALIKA touche en plein cœur et la production du titre pleine de rebondissements fait en sorte que l’ensemble soit fidèle à l’ADN trashy-pop de la chanteuse.

“Dinosaure”

Titre de clôture de ce premier EP, “Dinosaure”, c’est l’histoire d’un père et d’une fille. Une fille qui aime son père mais un père violent. Telle une poésie cauchemardesque, telle une enfant qui tente de conjuguer ses blessures à la joie pour se défaire de ses malheurs, KALIKA raconte ici l’histoire touchante d’une de ces fans. Le texte n’est donc pas autobiographique mais il transpire à chaque instant une grande sensibilité. Partagée entre crainte et douceur pour celui qui devrait la porter plutôt que l’abaisser, KALIKA frappe en plein dans le mille et termine ce chapitre avec énormément de délicatesse.