KALIKA : Nouvelle Star de la scène électro-urbaine française et féminine

Avec sa musique, KALIKA dépoussière la POP française et elle jette en même temps, un gros pavé sur la scène électro-urbaine féminine. Entrée de manière fracassante dans le paysage musical, elle est celle qu’on n'attendait pas et qui semble pourtant être bien partie pour faire la différence. Un parcours atypique, une plume bien piquante et une esthétique qui envoie du lourd, KALIKA est sans nul doute l’un des prochains phénomènes du web et de la musique. Qui plus est, elle nous prouve qu’on peut allier les deux tout en restant indépendante et crédible… Une artiste à découvrir dès maintenant sur The Melting POP. 

KALIKA - CHAUDASSE


Télé-crochet, YouTube et Corona

En 2016, le public n’était plus très présent devant la “Nouvelle Star” alors diffusée sur D8 et c’est pourtant là que KALIKA a fait ses débuts. Se présentant alors sous son véritable prénom (Mia pour ne pas le citer), l’artiste a séduit le jury et c’est sans grandes difficultés qu’elle s’est hissée jusqu’en finale. Courbant l’échine face au vainqueur Patrick Rouiller, elle n’a pas baissé les bras et après avoir obtenu son bac, c’est vers une école de musique ou elle a rencontré le producteur Balthazar Picard qu’elle s’est ensuite dirigée. Lui permettant d’affûter son style, son goût et sa plume, cette école et cette rencontre ont été pour elle de véritables moteurs puisqu’elle a par la suite commencé à diffuser sur ses réseaux sociaux, des covers, des french-versions de titres POP ultra-connus (“Womanizer”, “Wrecking Ball”, …) ou encore, plus récemment, ses premiers titres solos. Contant ses histoires personnelles, la jeune artiste de 23 ans s’est d’abord lancée dans le grand bain en indé avec des pistes telles que “Stp” ou encore “Peur de Mourir”, un titre écrit alors qu’elle était clouée au lit atteinte du Covid-19. Façonnant son personnage, à coups de rencontres, de scènes et de projets, Mia s’est petit à petit muée en KALIKA, un nom de scène qui n’est autre que son second prénom ainsi qu’un joli clin d'œil à ses origines.  

Tête d’affiche d’une scène française féminine qui innove

Signée depuis plus d’un an chez Wagram, KALIKA n’a pas attendu la fin de la pandémie pour vivre son rêve à 100 à l’heure. Épaulée par Dan Levy, la moitié masculine du duo français The Dø, elle prépare actuellement un premier EP sur lequel on retrouvera son single “L’été est mort” une pépite POP décalée et subversive ainsi que “Chaudasse”, son dernier son en date. Hymne féministe décapant et criant de vérité, le titre s’inscrit avec force dans un univers électro-POP viril et féminin. Prouvant que ces deux adjectifs peuvent se rencontrer sans forcément être synonyme de misogynie ou de plaisanterie, “Chaudasse” a tout d’un tube et son clip ultra-léché associé à l’univers visuel clinquant de KALIKA pourrait lui ouvrir les portes du buzz et d’un succès sans précédent. Citant comme inspiration des artistes aussi différentes que Dalida, Marie Laforêt, Sevdaliza ou encore Yelle, l’interprète de “L’été est mort” annonce également l’arrivée d’un featuring avec Joanna, une autre artiste française qui sait ce qu’elle veut et il y a fort à parier que l’union de ces deux-là soit l’élément déclencheur d’une révolution musicale féministe qui se met doucement en marche notamment par le biais des œuvres de Suzane, Yseult, Thérèse et plus encore. Au-devant de ce nouveau mouvement, oubliez donc l’image lisse de la chanteuse POP classique et radiophonique et laissez place à KALIKA, une déesse trash et corrosive à souhait ! 

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