Shikki en interview pour présenter sa musique et son single “Sans Toi”
Auteur, compositeur et interprète, Shikki a débuté sa carrière en 2021. Inspiré, comme de nombreux artistes par le calme des différents confinements, il a osé durant cette période aller au-delà de ses limites afin d’entreprendre un chemin artistique qu’il n’avait jusqu’alors jamais envisagé. Conforté dans son choix par le succès de son premier single “Arigatou”, il a depuis multiplié les sorties. Ainsi, après la parution en octobre de “Daddy” son premier titre clippé, il revient avec “Sans Toi”, une ballade touchante et dépouillée. Originaire de Madagascar, le jeune artiste compte bien poursuivre la réalisation de ses rêves en dévoilant au public chacune de ses facettes musicales et pour l’occasion, The Melting POP lui a posé quelques questions.
Salut Shikki, on te connaît encore très peu. Peux-tu nous parler un peu de toi pour qu'on apprenne à te découvrir ?
Moi, c’est Shikki ! Je suis originaire de Madagascar et je suis arrivé en France en 2017 pour faire des études de droit. Je viens d’ailleurs de passer le barreau il y a quelques mois. Malheureusement, je ne l’ai pas eu, mais je vais retenter l’année prochaine ! Concernant la musique, j’ai commencé à écrire des chansons peu de temps avant le début du Covid. À la base, je postais sur mes réseaux sociaux des freestyles qui étaient davantage rappés que chantés. Mais durant le confinement, je me suis découvert ce « truc » pour le chant en remarquant que l’impact de mes mots était bien plus grand quand je chantais que quand je rappais. Alors j’ai continué sur cette voie !
Tu as commencé ta carrière l'an dernier avec "Arigatou" qui a aujourd'hui passé le cap des 200.000 streams sur Spotify. Comment as-tu vécu tes débuts dans la musique ?
Étant ce qu’on aurait pu appeler un artiste « de chambre », vu que je faisais tout ce qui concerne l’enregistrement et le mixage moi-même et chez moi, quand j’ai vu qu’"Arigatou" commençait à prendre sur les réseaux forcément, j’étais heureux parce que je découvrais ce que c’était que de sentir que tu as ta place dans un univers que tu as choisi par passion. Mais à part ça, rien n’avait vraiment changé. J’avais juste réussi à créer un début de communauté qui aimait écouter ce que je produisais, mais je devais me prouver qu’"Arigatou" n’était pas juste un coup de chance. C’est seulement un mois et quelques semaines après cette sortie que les choses ont vraiment commencé à bouger pour moi, quand A2H a pris contact pour parler d’une éventuelle signature au sein de son label Palace Prod.
Ton univers oscille entre chanson française, sonorités urbaines et quelques touches de zouk et de POP. Où puises-tu tes inspirations ?
Honnêtement, je pense qu'elles viennent du fait que j’écoute vraiment de tout en matière de musique. Je peux avoir Aznavour, Sexion d’Assaut et Kerchak dans la même playlist. Quand j’étais petit, j’écoutais surtout Sexion d’Assaut, mais au fur et à mesure, j’ai commencé à m’intéresser à des artistes qui avaient des sonorités différentes tels que Kalash à l’époque de "Taken" ou encore un peu plus tard des Lonepsi, James Arthur, Lewis Capaldi, Dadju etc. Quand j’écoute une mélodie, qu’elle soit sur un piano, une guitare ou autre, j’ai des idées qui me traversent directement l’esprit et je pars ensuite de là pour créer un morceau.
Dans tes textes, tu es également doux, on ressent une très forte nostalgie dans certains textes tels que "Sous le ciel de Paris". Ton écriture est-elle autobiographique ?
Pour le coup oui, j’écris beaucoup sur ce que je ressens et ce que je vis. Je pense que cela se ressent bien plus fortement sur ce morceau, car il dépeint un moment assez dur de ma vie qu’est la perte de ma mère étant plus jeune. Cependant, ça peut m’arriver d’écrire des chansons juste pour le plaisir de raconter une histoire d’amour à certains moments donc je pense que ça reste à nuancer.
Dans un tout autre registre, le titre "Daddy" m'a un peu fait penser au lâcher prise que peut avoir Aya Nakamura dans ses textes. C'est une artiste qui peut t'inspirer ?
Aya Nakamura est vraiment forte dans sa manière de créer de la musique, mais je pense que nos styles sont un peu trop différents pour pouvoir parler d’inspiration. Cependant, je vois totalement ce que tu veux dire parce qu’il est vrai que "Daddy" part totalement à l’opposé du spectre de ce qu’on peut attendre de moi après des titres tels que « Sous le ciel de Paris » et « Arigatou ». Quand j’ai écrit "Daddy", je l’avais surtout senti comme une manière pour moi de m’essayer à un style différent car je n’ai pas fini de découvrir ce que je peux faire !
Ton nouveau single s'intitule "Sans toi". On y retrouve la douceur et la pudeur dont je parlais plutôt. Que représente ce titre pour toi ?
Pour moi, « Sans toi » représente à la fois un adieu à des sentiments que j’ai voulu graver dans ce morceau et l’aboutissement de mon travail d’écriture sur cette année 2022. Je pense que c’est l’un des morceaux dont je suis le plus fier. C’était un moment un peu compliqué de l’année, où ça n’allait pas mais je refusais un peu de l’admettre. Mais ça va beaucoup mieux depuis ! J’ai écrit cette chanson quelque temps après une rupture amoureuse et bon, on peut dire que j’avais de l’inspiration (Rires).
Pour l'instant, tu as sorti plusieurs singles, peut-t-on s'attendre à un EP ou un album dans le futur ?
2023 ça va être fou en matière de contenu ! Je prévois de drop un EP durant le premier trimestre de cette nouvelle année et ce n’est que le début…
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