CCK en interview : “Dans tes bras”, c’est mon histoire d’amour


Il y a quelques jours, CCK alias Clara de la Star Academy publiait son premier single “Dans tes Bras”. Quelques heures avant cet événement majeur dans sa carrière, l’artiste répondait à nos questions. Ses inspirations, son histoire d’amour, les premières parties de Vitaa pour le “Charlotte Tour”, la jeune chanteuse fourmille de projets. Honnête, solaire, elle a fait le pari de faire le grand saut dans la musique de manière indépendante en écoutant son cœur et son instinct. Rencontre avec une passionnée qui nous livre les secrets de fabrication de son premier morceau tout en levant le voile sur la suite de son parcours. 

CLARA - CCK - DANS TES BRAS

Hello Clara, comment te sens-tu à quelques heures de la sortie de ton premier single ? 

Je suis pressée, stressée, excitée ! C’est un mélange de plusieurs sentiments. Au-delà de tout ça, je ressens aussi beaucoup de fierté car c’est la concrétisation de quelque chose de grand pour moi. 

Le morceau s’intitule “Dans tes bras”. Que signifie-t-il pour toi ? 

J’ai toujours eu beaucoup de mal à écrire des chansons, encore plus lorsqu’il s’agit de chansons qui parlent de moi. Je pense que c’est dû à la peur de me livrer. Quand est venue l’heure de travailler sur mon premier single avec Simon Gardaix, on s’est demandé de quoi on pourrait parler. Assez naturellement, c’est l’amour qui s’est imposé comme thème principal. Actuellement, j’ai la chance de vivre une histoire d’amour formidable. Pour la première fois, grâce à lui, je découvre une facette de moi que je ne connaissais pas et j'ai voulu mettre ça en chanson car il n’y a rien de plus beau que ce sentiment. Finalement, “Dans tes bras”, c’est mon histoire d’amour ! 


Tu parlais de la difficulté d’écrire un morceau. Comment ça s’est passé pour “Dans tes bras”. 

Au final, c’est devenu assez naturel car “Dans tes bras ”, c’est tout ce que je ressens. La plus grande difficulté a été de trouver les bons mots. Le plus dur, c’est de trouver la manière de dire les choses. Ce morceau, je l’ai écrit en plusieurs fois. Au départ, j’avais un premier couplet totalement différent mais c’était trop cru. Ça ne me ressemblait pas. J'ai tout effacé. Au château (à la Star Academy), Slimane nous avait raconté l’histoire de sa chanson “Mon Amour”. Il nous avait dit qu’il avait d’abord voulu écrire une chanson complexe avant de se rendre compte qu’il fallait faire simple pour être le plus vrai possible. Pour “Dans tes bras", j’ai un peu eu le même déclic.

La couleur musicale du morceau est très soul/R&B. On connaît encore très peu les inspirations de CCK malgré ton expérience à la Star Ac. Que souhaites-tu défendre aujourd’hui ? 

La soul, c’est tout ce que j’ai toujours écouté. Si je devais citer quelques noms je dirais par exemple Etta James, Nina Simone. Dans un registre plus moderne, je citerais Alicia Keys ou encore Christina Aguilera pour la voix et le personnage qu’elle incarne. Malheureusement, ce genre n’est pas très représenté en France et c’est pour ça que j’ai mis du temps à trouver mon style. “Dans tes Bras”, c’est d’abord relié à ce qui me ressemble le plus. Cependant, j’ai envie de tester plusieurs choses et la suite ne ressemblera peut-être pas à ça. Je vais me découvrir en même temps que le public (Rires). 

Tes inspirations sont d’abord américaines. As-tu pensé à chanter en anglais ? 

Pour être honnête avec toi, c’était ma première idée (Rires). Je pense que c’est plus simple de chanter dans une autre langue car ça permet de se cacher, de ne pas livrer ses émotions. Après réflexion, j’ai eu envie que le public me comprenne et me découvre sans filtre. 

Tu t’es livrée sur tes réseaux sociaux sur le fait de vouloir te lancer en indé. Quel a été le cheminement de cette décision ? 

Après la Star Ac, j’ai eu beaucoup de rendez-vous, beaucoup de très belles propositions. Le “mais”, c’est que souvent, ça ne me ressemblait pas ou alors, je n’avais pas la mainmise sur la proposition artistique. N’ayant jamais eu d’expérience par le passé, j’avais aussi envie de découvrir l’industrie à 360°. Je ne ferme pas la porte à une signature dans un label mais je voulais d’abord voir l’envers du décor. C’est parfois beaucoup de difficultés, quelques galères mais j’apprends et c’est vraiment le métier que je souhaite faire (Rires).

Ton papa est musicien, on a découvert dans ton portrait à la Star Ac', qu’il te soutenait beaucoup. Lui as-tu fait écouter le morceau avant la sortie ? 

Bien sûr (Rires) ! Si je fais de la musique, c’est grâce à mon papa. Plus jeune, il a fait de très belles premières parties pour des artistes tels que Etienne Daho par exemple. En matière de musique, c’est quelqu’un de sensible et de très difficile à la fois. Je savais en lui faisant écouter le morceau, qu’il serait très honnête envers moi. Il m’a fait des retours sur ma première maquette. J’ai fait quelques modifications et lors de l’écoute finale, il a crié haut et fort qu’il était très fier de moi. J’ai beaucoup de chance d’avoir une famille qui me soutient et croit en moi ! 

Comment sera la suite après ce premier single ? 

Pour le moment, je travaille avec Marlène Schaff. C’est une personne qui a réussi à me cerner et à me voir au-delà de mon sourire. C’était important pour moi de travailler avec elle. Je continue aussi de travailler avec Simon Gardaix. Au delà de ça, je vais commencer à travailler les premières parties de la tournée de Vitaa qui démarre en octobre prochain et je prévois aussi quelques festivals cet été. Je suis une fille de la scène et j’ai hâte de retrouver le public !

Justement, as-tu des informations à nous donner sur les premières parties de la tournée de Vitaa ? 

On me pose la question tous les jours (Rires). C’est toujours d’actualité. Je n’ai pas encore choisi mes dates mais ça débutera en octobre. On s’écrit de temps en temps avec Vitaa et les choses se mettent doucement en place. J’ai une idée de ce que je veux faire et il faut qu’on en discute avec Vitaa qui continue à me suivre. D’ici là, j’espère encore sortir un ou deux titres…

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