Orange is the New Black : 5 ingrédients qui en font une série déjà culte
Chez The Melting POP, il y a des choses dont on ne se lasse pas. Dans cette catégorie, Orange Is The New Black la série de Jenji Kohan trouve parfaitement sa place. En effet, après vous avoir fait découvrir la série en 2014 et après vous avoir parlé de la saison 4 en 2016, on revient à l’occasion de la sortie sur Netflix de la 5e saison du show. Au programme, on vous parle de 5 ingrédients qui font d'elle une série déjà culte. Au même titre que Friends ou encore Les Simpson, on est d’ores et déjà sûr qu’Orange is The New Black va marquer son époque et on vous explique pourquoi.
Un concept astucieux
Baser le concept principal d’une série dans une prison pour femmes? Il fallait oser! Pourtant, au travers de ce huis clos étonnant qui fait tout son charme, Orange is the New Black réussit à développer ses personnages et à approfondir les relations que nouent ceux-ci à l’intérieur des murs de Litchfield, sans jamais lasser le spectateur. Qu’elles s’aiment ou qu’elles se détestent, les filles redoublent toujours d’imagination pour arriver à leurs fins, et ce, pour notre plus grand plaisir. Drôle, dramatique, dynamique et émouvante, la série réussit l’exploit de trouver le juste milieu entre le dur univers carcéral d’un Prison Break et le machiavélisme féminin d’un Desperate Housewife. En bref, c’est sensible et brut à la fois. Souvent catégorisée par ceux qui la méprisent de "série pour femmes", Orange is the New Black est beaucoup plus que ça. Pour preuve 72 heures après sa mise en ligne, le premier épisode de la saison 4 avait été visionné par plus de 7 millions d'Américains. Au vu de ce score largement supérieur à celui de certaines séries diffusées sur les grandes chaînes, difficile de croire que le socle de fans soit exclusivement féminin, n'en déplaise aux rageux.
Un générique entêtant
On vous l’accorde quand on matte une saison d’Orange is the New Black en moins de trois jours, le générique ultra-long peut très vite devenir agaçant. Pourtant, ce même générique est aussi l’un des plus entêtants que l’on peut encore entendre dans une série télévisée. Pour cause, à l’heure où la plupart des productions zappent complètement ce procédé, OITNB ravive nos cœurs nostalgiques grâce à un refrain survitaminé et entêtant. Interprété par Regina Spektor une artiste russe, le titre "You’ve Got Time" a été écrit et composé spécialement pour la création de Netflix. Un choix judicieux qui a valu à la chanson une nomination aux Grammy Awards. Petite info complémentaire, les visages féminins qui aminent le générique sont ceux d'anciennes détenues américaines, et l'un de ces visages appartient à Piper Eressea Kerman qui a inspiré avec son autobiographie Orange is the New Black: A Year in Prison paru en 2010, l'intrigue de la saison 1, ainsi que le rôle de Piper Chapman joué par Taylor Schilling.
Une diversité savoureuse
Rassembler dans une même série dans personnages afros et euros-Américains, des Hispaniques, des asiatiques et même une joyeuse bande de skinheads, le pari était risqué. Pourtant pour rester crédible et bâtir son succès la série de Jenji Kohan se devait de jouer sur la diversité. En effet, difficile d’imaginer une prison uniquement remplie de Blanches et de Noires. À l’écran les clans s’affrontent, mais offrent aux binge-watchers, l’un des castings les plus colorés de la télévision américaine. On aimerait ne pas le souligner, mais c’est une sacrée révolution et elle fait du bien, surtout dans une société ou la violence raciale est toujours omniprésente.
Un casting bourré de révélations
Si Orange is the New Black a permis le retour à l’écran d’actrices confirmées, mais quelque peu oubliées (Laura Prepon de That’s 70 Show, Kate Mulgrew de Star Trek ou encore Taryn Manning qui donnait la réplique à Britney Spears dans Crossroads) elle a également était l’occasion de faire découvrir au public, une pelleté d’actrices de talent. Dans cette catégorie, on pourrait parler de 80% du casting, mais on se contentera de nommer Uzo Aduba qui joue « Crazy Eyes », l’hilarante Danielle Brooks « Taystee » ou encore Laverne Cox « Sophia Buffet ». Véritable tremplin la série à permis à plusieurs actrices d’accélérer voir de re-booster leur carrière. De fait, Natasha Lyonne a été vue dans plusieurs productions indépendantes tandis qu'Elizabeth Rodriguez était à l'affiche de Logan, le dernier Marvel.
Des scènes hilarantes et mémorables
Crazy Eyes folle amoureuse de Piper. Big Boo et l’épisode du tournevis. La guerre entre Red et Vee. La mort de Vee (on remercie encore Rosa pour ce moment d’anthologie). Le mariage de Morello. La danse de Taystee. Les tocs dérangés de Lolly ou encore la disparition de Poussey. En 5 ans, Orange is the New Black s’est imposée comme une série ambitieuse, engagée, mais surtout réussie et on gage que ce n’est pas près de s’arrêter. Elle est déjà culte et on vous aura prévenu!
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