#Ciné : Les Animaux Fantastiques : les tops et les flops
« Les Animaux Fantastiques » font partie de l’univers imaginé au début des années 90 par J.K Rowling. L’histoire, tout le monde la connaît et elle se résume en deux mots « Harry Potter ». Succès critique, commercial et littéraire, les aventures du sorcier le plus célèbre du monde ont très vite envahi les salles obscures, et une fois encore le raz-de-marée était au rendez-vous. Preuve irréfutable de ce succès, cinq ans après la sortie du dernier film, le nom du sorcier balafré est encore sur toutes les lèvres. Produits dérivés à la pelle, pièce de théâtre, exposition, tout ce qui touche de près ou de loin à l’univers d’Harry Potter rencontre un succès considérable. En écrivant les aventures du jeune sorcier, J.K Rowling n’a pas seulement inventé une histoire, elle a créé un univers parallèle regorgeant de détails et donc de mystères extensibles à l’infini. Toujours à l’affût du moindre dollar, Hollywood a senti le filon et malgré la fin de la saga en 2011, la magie est aujourd’hui de retour sur nos écrans avec « Les Animaux Fantastiques », une adaptation cinématographique d’un livre court parut en 2001. Attendu par de nombreux fans à travers le monde, le film qui est sorti mi-novembre est d’ores et déjà un immense succès, cependant, The Melting POP a tenu à faire le point sur les défauts et les qualités de ce premier épisode. Future saga légendaire ou énième projet marketing destiné à grossir encore un peu plus les poches des manias de Hollywood ? Nous n’avons pas encore réussi à trancher, et vous explique pourquoi !
LES TOPS
La réalisation : les premières bonnes nouvelles de ce nouveau long-métrage se passent derrière la caméra. En effet, en plus d’être l’auteure du livre « Fantastic Beasts and Where to Find Them » J.K Rowling a tenu à faire partie intégrante de son passage sur grand écran en devenant la scénariste (le film n’étant pas une simple reconstitution du bouquin). À ses côtés, elle retrouve au niveau de la réalisation David Yates qui avait réalisé les 4 derniers films de la saga. L’ensemble se veut proche de l’univers d’Harry Potter, l’histoire a beau se dérouler à New York, 70 ans avant l’entrée de Ron, Hermione et les autres à Poudlard, la magie s’installe tout en proposant un renouveau. Du côté des effets spéciaux, on retrouve également des habitués de la saga. Sous la houlette de Tim Burke et Christian Manz, les animaux fantastiques sont convaincants, les scènes d’actions captivantes et réalistes et ce n’est pas pour nous déplaire.
Le casting : Second point fort du film, son casting… Enfin presque, mais nous y reviendrons. Commençons d’abord par tirer notre chapeau au héros du film Nobert Dragonneau qui sous les traits de Eddie Redmayne (The Danish Girl, Les Misérables…) réussit le pari fou de nous faire "oublier" le légendaire Harry Potter. Certes il s’agit de deux films, de deux histoires, de deux époques et de deux personnages différents, mais la comparaison devait être faite. Charmant, un brin maladroit, mais toujours prêt au combat, Norbert est à l’instar d’Harry un personnage atypique et il semble avoir toutes les cartes en mains pour devenir lui aussi la nouvelle coqueluche des aficionados ! À ses côtés, les personnages de l’hilarant Jacob, de la séduisante Quennie et du mystérieux Jacob nous séduisent également.
LES FLOPS :
Le début du film : David Yates et J.K Rowling ont beau s’être associés pour donner naissance à un premier épisode globalement convaincant, le début du film rame et peine à trouver son rythme. Si Harry Potter nous emmenait directement dans la magie, « Les Animaux Fantastiques » ont plus de difficulté à nous séduire. Manque d’explication, blague potache, personnages sous-développés, rebondissements clichés, durant les 45 premières minutes, le scénario semble suffoquer, heureusement, une fois ce cap dépassé, les scènes d’action et le dénouement final viennent sauver la donne et semble augurer une suite surprenante. On sort de la salle convaincu mais avant l’entracte on reste clairement sur notre faim.
Le casting : Eh oui, comme évoqué dans les points positifs, si le casting à des points forts, il est aussi constitué de quelques petites erreurs. Premièrement, la figure féminine principale peine à convaincre. Sous les traits de Katherine Waterston, le personnage de Porpentina Goldstein reste lisse, fade et sans saveur, seule son apparition finale parvient à nous préoccuper de son rôle, qui manque clairement de travail et de substance. Autre point faible du casting l’avalanche de visages mainstream qui inonde le film sans apporter de réelle plus-value à l’histoire. Peut-être que le second épisode nous en apprendra davantage sur les personnages interprétés par Colin Farell alias Percival Graves dont aimerait bien connaître un peu plus le passé, Zoé Kravitz ou encore Johnny Depp, mais une chose sûre on aurait aimé avoir plus de pistes à creuser pour être conquis par leurs apparitions.
Malgré des qualités certaines et un univers qui laisse présager une belle évolution, le film « Les Animaux Fantastiques » souffre également que quelques faiblesses qui viennent obstruer la magie. À la fin de la séance,on n’en a pas forcément beaucoup appris sur les animaux fantastiques qui sont quand même censés être le cœur de l’intrigue. On ira voir le prochain épisode, mais on espère que le soufflé ne retombera comme ce fut le cas avec des sagas comme Narnia ou encore Divergente qui malgré un premier épisode plutôt réussi ont très vite subit le contre-coups de leurs erreurs passées.
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