Zoom sur James Franco : succès, ambiguïté et engagement

À l’heure où les clichés et les stéréotypes continuent de pulluler à Hollywood, un acteur sort du lot, James Franco. Entre filmographie XXL et physique de rêve, l’ex-star de la sous-estimée série « Freaks and Geeks » s’attache au travers de ses rôles, mais aussi de ses engagements personnels et professionnels à bousculer les codes poussiéreux et surannés qui persistent encore et toujours au sein de l’industrie cinématographique américaine.  À l’occasion de la sortie de son dernier film « Why Him », The Melting POP a décidé de mettre en lumière un acteur engagé !


Une carrière bien remplie 

Le physique, l’âge, le CV, la réputation ou encore la sexualité sont autant de critères qui définissent les rôles qui sont proposés à un comédien à Hollywood. Ce triste constat, chaque acteur en est conscient et si certains s’évertuent à respecter scrupuleusement ces codes, d’autres s’en amusent. C’est le cas de James Franco qui n’hésite pas au travers de ces choix professionnels ou encore de ses déclarations, à jeter un pavé dans la marre en bousculant et en cassant un à un tous les préjugés qui régissent les studios Hollywoodiens. Né en avril 1978, James Franco est le fils de Besty Feeney une auteure américaine à succès et de Doug Franco un entrepreneur qui s’est bâti une solide carrière dans la Silicone Valley avant de rendre son dernier souffle en 2011. Sociable et dynamique, il mène une enfance et une adolescence heureuse à Palo Alto en Californie. En 1996, à peine diplômé, il décroche des petits rôles dans des séries et des téléfilms, mais c’est son rôle de Daniel Desario dans la désormais culte « Freaks and Geeks » qui marque vraiment le début de sa carrière. Doté d’une gueule d’ange et d’un sourire ravageur, James Franco se glisse en 2001 dans la peau du célèbre James Dean pour les besoins d’un téléfilm pour la chaîne câblée TNT, plus qu’une consécration, sa performance lui permet de remporter le Golden Globe. Dès lors entre blockbusters et rôles confidentiels l’acteur multiplie les tournages. Devenu l’un des visages plus bankables d’Hollywood, James Franco devient l’une des cibles favorites de la presse people, ces relations sont passées au peigne fin et chacun de ses dérapages fait les choux gras des paparazzis. Qu’à cela ne tienne, l’acteur poursuit sa carrière et multiplie les casquettes. Réalisateur, scénariste, exposition contemporaine, et même un roman, Franco ne s’arrête jamais et trouve même le temps de reprendre des études de littératures et de cinéma. En 2010, après avoir joué dans « Harvey Milk », il obtient le rôle qui fera de lui une star, celui d’Aron Ralston dans le multi-récompensé « 127 Hours ». Aussi à l’aise dans un rôle dramatique que dans une comédie, James Franco fait office d’OVNI à Hollywood, mieux encore il n’hésite pas à mettre sa carrière en danger en acceptant des rôles que beaucoup d’autres auraient refusés. 

Entre ambiguïté et engagement 

Pour percer à Hollywood, mieux vaut être hétéro et d’une virilité imparable. Quelques doutes sur la sexualité d’un acteur et sa carrière s’en voit directement impactée. Ces petits codes futiles et dépassés, James Franco n’en a que faire. En effet, depuis « Harvey Milk » dans lequel il incarnait un politicien gay, l’acteur n’a cessé de jouer l'ambiguïté en endossant des rôles d’homosexuels. Producteur de film X dans « King Cobra », poète torturé dans « Howl », militant gay devenu homophobe dans « I am Michael », l’acteur joue avec les codes d’Hollywood et ce jusqu’à dans ses propres productions (Interior. Leather Bar…). Fervent engagement ou simple volonté de semer le doute, ses récentes déclarations dans « New York Magazine » épaississent encore davantage le mystère : «  Je pense que je peux dire que je suis un allumeur avec les hommes, je suis un peu homo, il y a un gay en James Franco ».  

Quoi qu’il en soit en cultivant le mythe, James Franco à réussit à se démarquer de ses concurrents. Qui plus est, il est devenu, en à peine quelques mois, la nouvelle coqueluche de la presse LGBT. Loin d’avoir dit son dernier mot, il devrait encore nous étonner, on en est convaincu ! 

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