Wrabel: artiste écorché & engagé
Sur The Melting POP, on aime
partager nos découvertes musicales avec vous, mais on aime aussi vous amener à en découvrir davantage sur nos
artistes favoris. Aujourd’hui, on mêle les deux options en vous parlant de
Wrabel un artiste américain touchant qui en plus d’écrire pour d’autres,
réussit pas à pas, à mettre son histoire en musique. Écorché et engagé c’est le
titre de notre article mais ce sont aussi deux termes qui définissent à
merveille, ce jeune homme dont le nom et la plume n’ont pas fini de vous séduire.
Lumière !
Il y a quelques semaines, Wrabel
a levé le voile sur « The Village » une piste dont les paroles et le
clip sont un véritable pied-de-nez à la politique régressive du controversé
Donald Trump. Pour rappel, au milieu d’une poignée de décrets risibles ou
encore affligeants, le Président Américain a pris la décision d’interdire aux
personnes transgenres d’intégrer l’armée américaine. Quelques mois plus tôt, il
avait déjà fait scandale en supprimant les protections mises en place par
Barack Obama pour les jeunes transsexuels. Choqué et ému par cette décision
vide de sens, Wrabel a alors pris la plume pour écrire « The
Village » une piste qui résonne comme un message de soutien envers une
communauté transsexuelle bafouée et souvent dénigrée. Ouvertement gay, le
chanteur de 28 ans n’en est pas à son premier coup d’essai. Pour rappel en mars dernier, il levait le voile sur sa vie sentimentale catastrophique dans le poignant « Bloodstain » extrait de son second EP « We Could Be
Beautiful ». Sur ce projet, on retrouve également le titre « 11
Blocks », un morceau personnel qui revient sur sa première relation
amoureuse et qui lui a permis d’accroître sa notoriété. Cumulant aujourd’hui
plus de 20 millions d’écoutes sur Spotify, le morceau a fait le buzz en 2016
après que Kesha, la meilleure amie du chanteur est décidé de partager le titre
avec ses followers. Repris par de nombreux médias le titre a rencontré un joli
succès et l’histoire derrière le morceau qui est également tatouée sur la peau
du chanteur, lui a permis d’étendre le socle de ses fidèles grâce à une
sincérité et une authenticité rare.
Rompre le silence contre les oppressions et l'injustice
Né à New York en 1989, Stephen
Wrabel a commencé la musique à 16 ans en prenant des cours de piano. Très vite
sa passion le dépasse et il décide de tout quitter pour partir s’installer à
Los Angeles où il décroche son premier contrat en tant que songwriter. Très vite, ses textes séduisent et des
artistes tels qu’Adam Lambert et Ellie Goulding font appel à lui pour les
crédits de leurs opus. Un jour, lors d’une réunion, les dirigeants de Island
Records (Bishop Briggs, Justin Bieber, ...) qui sont à la recherche d’une voix, lui demande de passer une audition.
Il chante deux chansons et décroche son premier contrat avec un label. De cette
signature naîtra l’EP « Sideways » paru en 2014 et sur lequel on
retrouve « Ten Feet Fall » un morceau partagé avec le rappeur
Afrojack , qui fera le tour du monde et le bonheur des charts. Hélas, malgré le
succès du morceau, l’EP se contentera d’un parcours timide et le contrat entre
Island Records et l’artiste prendra fin en 2016. Ni une ni deux, Wrabel qui
travaille sur de nombreux projets et avec de nombreux artistes (Lea Michele,
Pentatonix, …) se verra proposer un contrat avec Epic Records (Michael Jackson, Drake,...) qui sortira son
second EP « We Could Be Beautiful ».
Aujourd’hui, alors qu’il déclare
vouloir écrire contre l’oppression et l’injustice, le chanteur qui prépare son
premier album partage sa carrière en projets solos et collaborations. Dernier
fait notable, une place de choix en tant que songwriter sur
« Rainbow » le dernier album de sa meilleure amie Kesha. N’oubliant
pas d’où il vient et ceux qui lui ont permis d’évoluer, le chanteur prouve une
nouvelle fois que la beauté de son âme n’a d’égale que son talent !
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