#CultureGay : 4 films LGBT à voir #3
Le 22 janvier prochain "Call
Me By Your Name" sortira sur les grands écrans français. Considéré comme
l’un des films LGBT les plus réussis depuis "Le Secret de Brockeback
Moutain" en 2005, il nous a donné envie de nous replonger dans le cinéma
LGBT pour vous faire découvrir quatre films à visionner sans plus attendre. Accrochez
vos ceintures, sortez les mouchoirs, nous voici repartis pour un nouveau
road-trip cinématographique.
Weekend à découvrir dans nos films LGBT à voir #2 |
King Cobra
En 2007, l’industrie du cinéma pornographique
gay est secouée par l’affaire Brent Corrigan. Devenu LA star du genre, le jeune
garçon crée le scandale quand il avoue qu’il n’avait que 17 ans lorsqu’il a
tourné ses premières scènes pour Cobra Video. Quelques mois plus tard, le
producteur de la firme avec qui il est en conflit est sauvagement assassiné. De
cette histoire macabre, Justin Kelly en a fait un film, et ce n’est autre que
King Cobra. Revenant sur les débuts de Brent Corrigan ainsi que sur la relation
qu’il entretient avec son producteur, le film explore aussi avec brio une
industrie complexe et bourrée de faux-semblants. Entre humour, tension, biopic
et thriller, les acteurs nous offrent un film de qualité qui s’éloigne des
codes du genre pour mieux dénoncer les travers de la pornographie et de l’industrie
cinématographique en général. Porté par James Franco qui voue un culte au cinéma LGBT ou encore par Christian Slayer la star des années 90, le film
réussi son pari et on vous le suggère sans plus attendre.
G.B.F.
Quelle fille n’a jamais rêvé d’avoir
son meilleur ami gay ? Sur fonds de teen-movie à la "Mean Girls" la comédie américaine G.B.F. explore cette question tout en se penchant
également sur le coming-out, le harcèlement scolaire et la difficulté de s’accepter
tel qu’on est. Drôle sans vraiment se prendre la tête, le film captive, prêt à
sourire et nous permet de retrouver une poignée d’acteurs bien connus de la
télévision américaine à savoir : Andrea Bowen (Desperate Housewife),
Natasha Lyonne (Orange is the New Black) ou encore la chanteuse JoJo. Vous avez
aimé Gossip Girl, vous êtes fans de "Not Another Teen Movie" ?
Alors G.B.F. est fait pour vous.
Pride
Sorti en 2014, Pride revient sur
l’alliance inattendue qu’ont formée en 1984 un groupe d’homosexuels militants
et le village minier Onlwyn alors touché par la grève des mineurs qui frappe la
Grande-Bretagne au milieu des années 80. Sous forme de road-trip historique, le
film revient sur le combat qu’ont mené les jeunes militants et sur la
difficulté qu’ils ont eu à se faire reconnaître comme une voix qui compte dans
un pays et à une époque où leur sexualité était encore considérée comme un
problème. Touchant, captivant, le film nous permet grâce à une galerie de personnages
hauts en couleur de revenir sur l’une des dates clés de l’histoire de la
communauté LGBT en Angleterre tout en abordant de nombreux sujets tels que le
VIH, la fidélité ou encore les jugements de valeur. Présenté à Cannes en 2014, le
film a remporté le prix du public au Festival de Gand-Flandre la même année, un
gage de sa qualité.
Eastern Boys
Cadre et quadragénaire parisien,
Daniel mène une vie tranquille jusqu’au jour où il accoste à Gare Nord un jeune
garçon appelé Marek. Le supposant prostitué, il l’invite à venir chez lui pour
partager un moment intime. Hélas pour Daniel, les choses vont s’envenimer
lorsque Marek s’avérera faire partie d’un groupe de réfugié russe prêt à tout
pour s’imposer et faire régner sa propre loi. Pris au piège, Daniel va devoir
faire face à ses nouveaux ennemis tout en voyant son amour pour Marek évoluer
au fil de leur rencontre. Sorti en 2014 et réalisé par Robin Campillo qui nous
a offert l’excellent "120 battements par minute" en 2017, Eastern
Boys est une histoire passionnante qui mêle à merveille des axes scénaristiques
très différents tels que l’immigration, la prostitution, ou encore la famille
et la sexualité des homosexuels quadragénaire. Intelligent et émouvant, le film
évolue, surprend et captive le spectateur jusqu’à la dernière seconde, un chef-d’œuvre.
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