#Retour: Santigold vient réchauffer notre été par surprise avec "I Don’t Want: The Gold Fire Sessions"


On a failli passer à coté de l’information, mais la magie des algorithmes a fait son boulot et malgré quelques jours de retard, le nouveau projet de Santigold est enfin arrivé jusqu’à nos oreilles. Frais, pêchu et estival, cette nouvelle mixtape est aux couleurs d’une artiste qui ne ressemble à aucune autre. Rapide retour sur son parcours et découverte de ce nouveau projet ô-combien savoureux.

Santigold revient avec "I Don't Want: The Fire Sessions" une mixtape brûlante et réussie
Santigold revient avec "I Don't Want: The Fire Sessions" une mixtape brûlante et réussie 

Une mixtape surprise qui fait du bien 

Vous pensiez que les retours surprises étaient uniquement l’apanage de Beyoncé et Jay-Z ? Détrompez-vous, d’autres artistes manient à merveille cette technique et avec son nouveau projet "I Don’t Want: The Gold Fire Sessions", Santigold nous prouve que l’inattendu a du bon. Paru le 27 juillet dernier, cette mixtape de 10 pistes débarque dans nos oreilles alors qu’on ne l’attendait pas. En effet, hormis un message énigmatique sur les réseaux sociaux 6 jours avant la sortie du projet, rien ne laissait présager que l’artiste allait nous envoyer (sous la forme d’une mixtape) le digne successeur de "99 cents" paru en 2015. Inspiré par ses souvenirs d’enfance en Jamaïque, un pays qui a grandement contribué à sa culture musicale, "The Gold Fire Sessions" est un projet brûlant teinté de sonorités dance-hall et à l’heure où une bonne partie de la planète suffoque sous une vague de chaleur accablante, les 10 pistes de l’album résonnent comme le plus beau cadeau que pouvait-nous offrir l’artiste. Frais, dansant et estival, l’ensemble du projet dépayse en un instant mais c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on retrouve la voix singulière et l’aura explosive de celle qui nous a offert en 2015, le tubesque "I Can’t Get Enough Of Myself". Entourée de Dr Skull qui a notamment produit Drake et PARTYNEXTDOOR, Santigold met le feu et chacun des arrangements présents sur "The Gold Fire Sessions" se révèlent plus contagieux que le précédent. De "Run the Road" le premier single, à "Don’t Blame Me", elle séduira ses fans de la première heure, mais les amoureux de sonorités estivales et exotiques ne seront pas en reste avec ce projet calibré pour faire danser et dépayser l’auditeur. Pour cause, sur des beats bouillants, l'interprète de "Banshee" dompte sans aucune difficulté, le reggae, le dance-hall et tout un tas de sonorités caribéennes, une réussite sur toute la ligne. 

Une artiste comme aucune autre 

Actuellement en studio, pour préparer un véritable album studio, le 4e de sa carrière si l’on considère, l’excellent "I Don’t Want: The Gold Fire Sessions" comme une simple mixtape, Santigold fait partie de ces artistes qui aiment prendre des risques. Soufflant depuis ses débuts en 2008 un véritable vent de fraicheur sur la scène alternative indépendante, elle est à la fois celle qui peut écrire pour Lily Allen et Ashlee Simpson tout en collaborant avec Pharell Williams ou encore Lykke Li, Kayne West et Major Lazer. Adepte du grand écart artistique et ne rentrant dans aucune case préconçue, Santigold est une artiste entière qui défend sur chacun de ses projets des valeurs humaines, politiques et artistiques profondes et ce, sans jamais se prendre trop aux sérieux. Explorant, la musique électronique, domptant la trap à merveille et fortement inspirée par une large palette d’artistes qui restent encore aujourd’hui de grandes références à ses yeux (Lauryn Hill, Missy Elliot, Nina Simone, Bob Marley, …), Santigold est une artiste à part entière, un grand nom de la scène urbaine qui n’a pas fini de nous surprendre et de nous faire bouger ! 

Commentaires

Nombre total de pages vues