#ITW : Mazy : “ Je voulais arriver avec un morceau qui pourrait faire danser le public”

Il y a quelques semaines, c’est sur la scène de “Destination Eurovision” que Mazy se révélait au grand public. Dotée d’une musicalité imparable, elle a séduit les jurées ainsi qu’une partie du public grâce au fédérateur “Oulala”. Suite à cette expérience, elle est aujourd’hui de retour avec “Mambo” premier single d’un EP à venir. Posée et passionnée, l’artiste nous raconte ses ambitions, son parcours. Franche et honnête, elle fait le point sur "Nouvelle Star", émission où elle fut candidate en 2007 et c’est avec une maturité rare qu’elle assume ses choix et son itinéraire artistique. Rencontre avec une artiste qui n’a pas fini de nous séduire.

MAZY lance les hostilités avec "Mambo"
MAZY lance les hostilités avec "Mambo"

Bonjour Mazy ! Te voilà avec “Mambo” premier single de ton futur EP, mais tu as déjà un parcours et tu n’es pas inconnue du grand public. Peux-tu nous en dire plus sur ton chemin dans la musique ?

J’ai commencé la musique très tard, vers 23 ans. Après mes études, je suis passée par l’émission “Nouvelle Star” en 2007. C’était une très bonne expérience. J’ai participé à la tournée et après ce tourbillon, je me suis isolée. J’avais besoin de travailler, de me perfectionner. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à jouer de la musique, à composer, puis est venue l’écriture. C’était long, mais c’était nécessaire pour que je puisse avancer. Aujourd’hui, je présente mes premiers morceaux, j’ai récemment participé à Destination Eurovision et j’arrive avec “Mambo”, premier single de mon premier EP.

Ton nouveau single “Mambo” ressemble beaucoup à “Oulala”, tant dans sa musicalité que de par son thème. Chanter l’amour c’est essentiel pour toi ?

L’amour c’est un thème universel. J’aime le chanter car c’est quelque chose qu’on est tous amené à vivre, à ressentir. J’écris pour toucher les gens et l’amour touche les gens. L’amour c’est beau, mais c’est parfois compliqué et je pense que j’ai beaucoup de choses à dire sur le sujet (Rires). Ensuite, c’est vrai que “Mambo” et “Oulala” sont assez similaires, mais je les ai travaillé avec la même équipe. Avec ces morceaux, on a voulu quelque chose d’assez moderne, assez tropical, avec quelques touches d’électro.

"10 ans, c’est extrêmement long, mais je ne voulais pas arriver avec un projet et des chansons qui ne tiennent pas la route"




Tu as mis 10 ans avant de revenir sur le devant de la scène. On sent qu’il y a eu beaucoup de réflexion dans ton travail. C’était primordial pour toi ? 

C’est exactement ça, et ça fait plaisir de savoir que tu l’as remarqué car ce projet a quasiment pris toute ma vie. Je suis une personne assez têtue et parfois il me fallait des semaines pour trouver le mot qui correspondrait au texte et au thème de ma chanson. 10 ans, c’est extrêmement long, mais je ne voulais pas arriver avec un projet et des chansons qui ne tiennent pas la route.

Pourquoi avoir choisi “Mambo” comme premier single ?


“Mambo” c’est un titre positif. Je trouve qu’il est dans la continuité de ce que j’ai proposé avec “Oulala”. C’est festif, assez dansant et je voulais vraiment arriver avec un premier single qui donne le ton. C’est important de bien choisir son premier morceau et en y réfléchissant “Mambo” s’est imposé comme une évidence. Dans l’EP, il y a des chansons plus sombres car c’est quelque chose que j’adore faire également. Cependant, je voulais vraiment arriver avec un morceau qui pourrait faire danser le public.

L’un des titres les plus sombres de ton EP, c’est le morceau “Paduella”. Il sonne comme “Amsterdam” de Jacques Brel. C’est un artiste qui t’a inspiré ?

“Paduella” c’est un titre très important pour moi. C’est un des titres que j’ai mis le plus de temps à réfléchir. J’ai dû peser tous les mots et c’est peut-être pour cette raison qu’il a cette âme très solennelle que tu assimiles à Jacques Brel. Personnellement, c’est un artiste que j’aime beaucoup. Il avait ce don d’arriver avec son texte, brut où chaque mot est important.

"Je n'ai pas peur des étiquettes et j'asssume mon parcours" 

Quelles sont tes envies avec ce premier EP ?

Premièrement, je souhaite que chaque morceau soit défendu à sa juste valeur. Je n’ai pas envie de débarquer et de lâcher l’EP d’un seul coup. Je le travaille depuis longtemps et dans mon esprit, j’aimerais que chaque titre puisse sortir et avoir son moment. L’idée, c’est de sortir un single tous les deux mois et de proposer l’EP à la rentrée.

Tu nous disais tout à l’heure avoir participé à “Destination Eurovision”. Tu n’as pas hésité à te relancer dans une telle aventure après ton passage dans “Nouvelle Star” ?

Pas du tout ! Au départ, “Destination Eurovision” n’était pas censé être sur ma route. Quand on me l’a proposé, j’ai vu ça comme une opportunité. Premièrement, de défendre les couleurs de la France à l’international et ensuite de présenter ma musique. La dernière fois qu’on m’a vue, c’était il y a 10 ans avec “Nouvelle Star”, c’était un peu loin. (Rires). Je n’ai pas peur des étiquettes et j’assume mon parcours. Le plus important c’est de se battre pour être reconnue pour sa musique.

Que peut-on te souhaiter pour la suite, hormis le succès ?

(Rires). Le succès serait déjà beaucoup ! Mais c’est une bonne question. Le plus important c’est de continuer à avoir des idées, de continuer à avoir de la passion, pour pouvoir ensuite la rendre et la transmettre au public.

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