Jona Oak : la mutation folk


En 2008, aux côtés d’Amandine Bourgeois, Benjamin Siksou ou encore Ycare, une candidate se démarque dans l’émission Nouvelle Star sur M6: Sîan. Éliminée après 4 shows en direct, la jeune artiste alors âgée de 24 ans sort la tête haute et revient quelques mois plus tard sous son vrai nom Sîan Pottok avec un premier album auto-produit. Sans jamais quitter sa passion des yeux, l’artiste a par la suite poursuivi sa route, jusqu’à emprunter aujourd’hui, plus de 10 ans après ce tourbillon médiatique, un nouveau chemin, au sein d’une formation, sous un nouveau pseudonyme : Jona Oak.

Sîan Pottok est Jona Oak
Sîan Pottok est Jona Oak

Née en Floride d’une famille aux origines diverses (un père belgo-slovaque et une mère indienne et congolaise), Jona Oak a la culture du voyage dans la peau. De ce fait, il n’est pas surprenant, lorsqu’on écoute sa musique, d’être transporté en un fragment de seconde aux confins des terres où la musique organique et la fraîcheur des notes sont encore des évidences. Léger, multiculturel, l’univers de Jona Oak se dessine pour l’heure sur un premier morceau intitulé “Hey You”. Promesse d’un dépaysement soudain et enthousiasmant, ce titre folk disperse dans ses refrains la sagesse artistique d’une femme passionnée. Souhaitant commencer après plus de 15 ans de carrière un nouveau chapitre de son épopée dans le monde de la musique. Désirant écrire une nouvelle page de son art, celle qui a par le passé exploré le jazz ou encore la soul sur son EP “A Cellar Case” (paru en 2015 sous son véritable nom) se mue ici en fervente ambassadrice des causes qui lui tiennent à coeur. En effet, si la musique se veut soignée en apportant à chaque instrument l’espace et l’importance qu’il mérite (cette nouvelle pièce étant avant tout l’oeuvre de Sîan et de ses musiciens), l’univers de Jona Oak ouvre aussi et surtout, la porte à des thèmes en marge avec notre époque. Inspiré par l’écologie et les désastres qui dévorent peu à peu le monde et sa nature, l’oeuvre de Jona Oak tire la sonnette d’alarme. Non pas pour inquiéter, mais pour éveiller en douceur les consciences. Prévu pour l’automne, le premier album de Jona Oak s’intitulera d’ailleurs “A Step at a Time” comme pour nous signaler que c’est à mesure des efforts que l’on conservera la beauté du monde qui nous entoure. Un voyage et un message à ne pas manquer.

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