#ITW : Samares : “on peut se servir de cette période pour créer et travailler”


1er avril 2020, après plusieurs reports, c’est par Skype que The Melting POP entre en contact avec Elodie et Jonas du duo Samares. Confinement oblige, c’est par le biais de trois écrans interposés que l’interview démarre. Au détour d’une petite vingtaine de minutes, les deux comparses vont évoquer leur parcours, leur envie, le premier single “Danse” mais également leurs projets d’avenir. Rencontre … 

Elodie et Jonas forment le duo Samares
Elodie et Jonas forment le duo Samares

Bonjour à vous deux ! Vous vous connaissez depuis plusieurs années et vous avez par le passé travaillé sur de nombreux projets en duo et en solo. Samares est en somme un nouveau départ pour vous n’est-ce pas ? 

Elodie : Effectivement. Avec Jonas, on s’est rencontré en 2006. Le projet est un nouveau départ parce qu’il a évolué au fil des années. Au départ, on chantait plutôt en anglais dans un registre folk. Aujourd’hui, on est plutôt dans un registre chanson française. Le projet a mûri et c’est aussi pour ça que nous avons changé de nom. (Ndlr : le tandem se faisait autrefois appeler Lo’). 

Le nouveau nom du groupe est justement assez énigmatique. Qu’est-ce qu’il signifie ? 

Jonas : Le groupe ayant évolué, on a ressenti le besoin de changer de nom. De plus pour marquer notre passage au Français, on a essayé de trouver une appellation qui définirait qui nous sommes. En réalité, les samares sont des petits graines d’érable et lorsqu’elles tombent ou quand elles sont lancées, elles font de petits hélicoptères. L’image est un peu nostalgique et dans un même temps, l’image de l’automne, des feuilles qui tombent correspond bien à notre univers. 

Pourquoi avoir abandonné l’anglais pour désormais évoluer en français ? 

Elodie : Dès le début, nous étions dans un univers automnal et nostalgique. On évoluait dans un registre POP-folk et cela nous convenait. Le fait de chanter en français n’a pas été une décision à proprement parler. En fait, ma première chanson en français a été très instinctive. Le véritable tournant s’est fait lorsqu’on a joué cette première chanson sur scène. Le public a directement été plus réceptif. Aujourd’hui, on trouve ça plus simple, plus joli, plus logique. 

Pourquoi avoir choisi “Danse” en qualité de premier single ? 

Elodie : Quand on est entré en studio, ce n’était pas du tout la chanson que nous avions en tête...

Jonas : Le dilemme de la première chanson est un moment assez difficile. On a longtemps débattu sur le sujet mais au final, avec “Danse”, on avait une vision d’ensemble. 

C’est pour cette raison que vous avez fait un clip très inspiré pour ce premier morceau ? 

Elodie : Oui ! Avec “Danse”, on voulait vraiment raconter une histoire. On voulait faire les choses en grand. C’est pour cette raison qu’on a choisi de travailler avec un réalisateur (Yves Cahagne). On a réalisé le story-board et lui nous a guidé avec ses idées et son professionnalisme. Au final, on a un clip cohérent avec une esthétique liée à la danse, ce qui reflète très bien notre morceau. 



Vous préparez un premier EP prévu pour cette année. Quelles sont vos envies avec celui-ci ? 

Jonas : Notre premier objectif, est de proposer un premier EP 100 % en français. On veut véritablement s’installer comme un groupe francophone. On veut l’imposer et le jouer sur scène. Au départ, on voulait sortir l’EP fin avril avec notamment une release-party mais le confinement en a voulu autrement. On va revoir notre planning et on proposera l’EP dès que possible avec l’envie de proposer un projet qui sera complètement pensé pour la scène. 

Dernière question de circonstance, est-ce que le confinement vous inspire à créer ou est-ce qu’il vous rend anxieux. 

Elodie : Dans un premier temps, j’étais totalement bloquée. De plus travailler à distance n’est pas toujours facile. Cependant, grâce à notre ingénieur du son, on a trouvé un nouveau moyen d’avancer. On va travailler sur de nouvelles choses et tenter de surprendre. 

Jonas: On va se servir de cette période pour faire des choses différentes mais néanmoins cohérentes. Il nous a fallu un certain temps d’adaptation mais je pense désormais qu’on peut se servir de cette période pour créer et travailler.



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