#ITW : Nalie : “Je veux avant tout faire de la musique”


Sur The Melting POP, après Naëli interviewée en début de mois, place à Nalie. Et oui, les artistes se suivent, les interviews confinées s’accumulent et aujourd’hui, c’est une jeune artiste francophone exilée aux États-Unis qui se présente à nous. À la tête d’un premier EP paru en avril dernier, Nalie nous parle de ses rêves de musique, de son départ aux États-Unis mais aussi de son amour pour la France. Découvrez dès aujourd’hui, celle qui se cache derrière l’EP “Carry On”.

Nalie présente son premier EP "Carry On"
Nalie présente son premier EP "Carry On"

Bonjour Nalie, tu as des parents artistes, c’est grâce à eux que tu fais de la musique aujourd’hui ? 

Pas du tout ! (Rires). Au départ, ils étaient même un peu contre car ils ne voulaient pas que je me frotte à ce milieu très difficile. J’ai donc fait des études pour devenir professeur des écoles puis une fois ma licence obtenue, je suis partie aux États-Unis pour la musique, je devais vivre mon rêve. 

N’est-ce pas trop difficile d’être une chanteuse française aux États-Unis ? 

Ici, le statut d’intermittent n’existe pas donc c’est plus compliqué que si j’étais en France. Par conséquent, je dois faire les choses par moi-même et avancer au gré des rencontres. Aujourd’hui, la musique est mon activité principale mais je ne génère pas encore beaucoup de revenus. (Rires). 

Ton premier EP vient tout juste de sortir, peux-tu nous parler de ce projet ? 

Au départ, je ne chantais pas. J’étais plus dans l’écriture et la production. Cependant, je me suis rendu compte qu’avant d’écrire pour d’autres, je devais peut-être le faire pour moi. C’est comme ça que l’EP s’est construit en commençant par le titre “Can’t Live It Up”, les autres ont suivi. 

Quelles sont tes inspirations au niveau de la musique ? 

Je n’ai pas beaucoup de références. En tout cas, si je m’inspire, ce n’est pas volontaire. Pour “Can’t Live It Up”, j’avais simplement une chanson de Sia en tête, sinon les choses viennent au feeling. Pour la chanson en français par exemple, j’avais juste envie que le public français puisse s’identifier à moi. Pour l’écriture, je m’inspire de ce qu’il y a autour de moi, par exemple, mon single “Can’t Live It Up” est inspiré du comportement des chats, après il y plusieurs façons de l'interpréter. (Rires). 


Tu produis quasiment ton projet toute seule, n’est-ce pas trop compliqué ? 

C’est compliqué dans la mesure où je suis loin de ma famille et des mes amis qui vivent en France. Je leur demande souvent des conseils, mon père m’a beaucoup aidé. Au niveau du travail, j’ai appris à avancer en solo mais parfois, c’est vrai que moralement, c’est plus compliqué. 

Ton objectif principal, c’est la France ou les États-Unis ? 

La France en premier lieu car c’est mon pays. Après, si ça marche aux États-Unis, j’en serais fière mais si ce n’est pas le cas, ce n’est pas le plus important, je veux avant tout faire de la musique. Quand le virus sera derrière nous, j’espère pouvoir venir défendre mon projet en France. 

Dernière question, quels sont les artistes dont tu es fan et qui t’ont poussé à faire carrière ? 

Premièrement et avant tout, mon père. Ça fait 30 ans qu’il fait ce métier, sans rien lâcher. J’admire ça. Sinon, j’aime beaucoup la POP, Sia, Katy Perry, Lady Gaga, toutes ces artistes-là.

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