#ITW : NAËLI : “Je veux parler à ceux qui n’ont jamais osé s’exprimer”

Avec deux singles à son actif, Naëli tente doucement de mettre le public français de son côté. Proposant une POP tantôt pétillante, tantôt nostalgique, elle se dessine un univers pertinent. Pour en savoir plus sur son projet et sur ses ambitions musicales, The Melting POP a décidé de l’interroger. Un entretien exclusif à découvrir dès maintenant.

Naëli 

Bonjour. Tu es encore jeune, quand et comment as-tu commencé la musique ? 

Je fais de la musique depuis toute petite mais j’ai vraiment commencé à chanter et à composer depuis l’an dernier. Pour l’instant, je suis toujours étudiante en psycho à l’université mais j’essaye de mélanger un peu les deux pour m’épanouir. J’ai d’abord commencé dans la rue, puis dans les bars et puis il y a trois mois sur la scène de La Maroquinerie. Tout avance doucement.

Ton premier album est presque prêt. C’est rapide. Comment s’est passé le processus de création de ce projet ? 

J’ai écrit l’album en à peine quelques mois. Tout est venu très rapidement. J’ai composé et écrit seule dans ma chambre. Ensuite, j’ai des contacts qui m’ont aidé à produire et à mixer le tout… rien n’était calculé.

Sur ton site Internet, tu écris : “Comme quoi on peut commencer à chanter sous la douche et finir dans les salles”. C’est drôle comme réplique non ? 

Je dis ça sur le ton de l’humour. Je veux aussi parler à ceux qui n’ont jamais osé s’exprimer. Chanter seul, ça ne sert pas à rien mais la sensation et d’autant plus forte quand tu partages avec les autres.

Ton dernier single s’intitule “Bordel”. As-tu l’impression d’avoir écrit à l’avance un titre qui colle à l’actualité ? 

(Rires). Oui peut-être. Dans mon souvenir, j’ai écrit cette chanson dans un moment de doute. Je l’ai écrite quand j’étais chez moi à 5 dans un 27m carré. Donc oui, c’était un peu le bordel. À 19 ans, tu découvres des trucs, ta vie est chamboulée. Les amis, les réseaux sociaux… être jeune, c’est toujours un peu le bordel. Comme le monde en fait. (Rires).

Tu l’as écrite dans un moment de doute. Pourtant, la production est plutôt positive. C’est un choix ce contraste ? 

Pas forcément. C’est mon percussionniste qui a mélangé son côté positif avec ma patte mélancolique. Le contraste est donc venu plus tard mais je crois que c’est ce qui apporte son efficacité à la chanson.

L’un de tes prochains titres s’intitule “Nous”. Ton album s’intitulera “Parce que c’est nous”. Ce pronom “Nous”, que signifie-t-il pour toi ? 

Cet album, ce sera le mien car il parle de mes émotions. Cependant, au travers de mes chansons, je parle aussi des autres. De mes amis sur le titre “Nous”, d’un gars qui n’ose pas danser sur un autre ou encore d’une fille embourbée dans une relation malsaine. Je veux que mes titres parlent aux autres. Je veux qu’ils soient mélancoliques tout en étant porteur d’espoir. Nous, c’est moi et tous les autres.