#Critique : Halloween Ends - “le pire épisode de la franchise”


Après “Halloween” (2018) et “Halloween Kills” (2021), Laurie Strode et Michael Myers sont de retour au cinéma pour se livrer un ultime combat dans “Halloween Ends”. Troisième épisode d’une trilogie qui venait célébrer les quarante ans de la franchise “Halloween”, ce nouveau film est donc la suite directe de l’épisode paru l’an dernier. Comme d’habitude, c’est à la même période que les deux ennemis du 31 octobre se sont retrouvés et The Melting POP a bien évidemment foncé pour découvrir ce combat final… Notre avis à découvrir maintenant. 

Halloween Ends - Review

La fin d’une trilogie

Suite au carton surprise de l’épisode sorti en 2018 (plus de 250 millions de dollars de recettes), les studios Blumhouse, Miramax et le producteur David Gordon Green, ont eu la somptueuse idée de créer une nouvelle trilogie pour conclure le duel Laurie Strode / Michael Myers. Ravie par le succès et par l’intrigue de l’épisode sorti en 2018, Jamie Lee Curtis a elle aussi signé pour faire partie de l’aventure. 40 ans après avoir endossé pour la première fois le rôle de Laurie Strode, l’actrice qui fête cette année ses 64 ans pensait donc boucler la boucle en beauté. Dans l’épisode sanglant et ravageur paru en 2021, elle survivait une nouvelle fois à son rival et les dernières minutes du film laissaient entre apercevoir, le début de l’ultime chapitre “Halloween Ends”. Dans cet épisode qui se déroule 3 ans après “Halloween Kills”, Laurie mène une vie tranquille à Haddonfield. Entourée de sa petite fille, elle a réussi à surmonter le meurtre de sa fille, et pour la première fois depuis 40 ans, elle semble prête à passer à autre chose. Hélas, après les multiples drames qu’a connus la ville, la population reste meurtrie par l’angoisse et c’est dans cette ambiance que va se dessiner le retour de Michael Myers. Ici, les producteurs ont voulu intellectualiser, le come-back du croque-mitaine. Tapi dans l’ombre, le monstre est affaibli par ses combats avec Laurie, par l’âge, mais il n’attend qu’une étincelle pour enfiler son masque.

Une lenteur absolue

Vous l’aurez compris, si “Halloween” posait joliment les bases en faisant plaisir aux fans et si “Halloween Kills” démarrait en trombe, “Halloween Ends”, veut instaurer un nouveau climat. Hélas, dès le début du film, les dialogues sonnent creux, les personnages ne transmettent rien et pour la première fois de l’histoire d’Halloween, l’engrenage se met difficilement en place. Perdus dans une sorte d’intellectualisation des personnages et de l’intrigue, les producteurs semblent un temps, avoir voulu mettre en place un successeur à Michael Myers. Très peu convaincant, ce dernier peine à endosser le rôle du tueur et pendant plus d’une heure et vingt minutes, c’est un très très très fastidieux scénario qui se met à en place. À plusieurs reprises, on pense que le combat va démarrer mais le soufflé retombe et il ne manque pas grand-chose pour nous inciter à quitter la salle. Déçu, plongé dans nos popcorns et alors que la salle semble s’endormir, on attend impatiemment que l’histoire démarre… Après un certain temps, alors qu’on pense à une blague tant le film manque d’action et de substance, la musique démarre, le combat final démarre enfin. Toujours aussi jouissif bien que bourré de clichés, l’affrontement entre Michael et Laurie est le point culminant de ce troisième épisode. Problème, il démarre tardivement et rien de ce qui nous a été montré précédemment ne retient notre attention.

“Halloween Ends” : Qui a produit cette daube ?


En conclusion, car ça ne sert à rien d'entrer dans les détails tant il ne se passe rien, “Halloween Ends” est aussi long que décevant. Il est même très certainement le pire épisode de la franchise “Halloween”. Pendant toute la première partie du film, on se demande qui a produit cette daube ? A-t-on diffusé la bonne bande dans la salle de cinéma ou est-ce une projection test ? Malheureusement, il s’agit bien du bon film… Un conseil, ne vous pressez pas pour aller voir le film. Vous pouvez clairement arriver avec 1h20 de retard et vous aurez vu l’essentiel et le meilleur de ce qu’il y a à voir. Enfin, si Jamie Lee Curtis nous lit (ce qui est très peu probable), restons-en là… Ton talent ne mérite pas si peu de crédibilité et de force scénaristique….

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