KALIKA : 3 titres pour découvrir son premier album “Adieu les Monstres”

Depuis le début de sa jeune carrière, on a tellement écouté et défendu les projets de KALIKA qu’il s’agit d’un euphémisme de vous dire qu’on l’apprécie beaucoup. De l’explosif “Chaudasse” en passant par la douceur de “Tu partiras quand même” ou encore pour son featuring avec Dani Terreur, l’artiste est l’un de nos coups de cœur sur la nouvelle scène française. Franche, fraîche et pétillante, elle publie aujourd’hui son premier album. Intitulé “Adieu les Monstres”, le disque renferme 14 pistes dont “Les Glaçons” un titre qui n’a pas encore montré tout son potentiel mais qui a vraiment des allures de tubes. Au-delà de ça, Kalika s’arme sur son premier projet à flirter entre sensibilité, vulnérabilité et second degré percutant. Si vous ne la connaissez pas encore, vous allez l'adorer et si vous l’aimiez déjà, elle s’apprête à confirmer tout le bien que vous pensiez d’elle.

KALIKA : “Tepu dans le noir”

Avec “Chaudasse” et “Les Glaçons”, KALIKA montrait déjà qu’elle était une femme libre et féministe qui ne se plierait en rien devant les hommes et le patriarcat. Alors bien sûr, comme elle le chante sur certaines de ses chansons, elle peut aussi aimer et faire preuve de sensibilité. Néanmoins, elle ne sera jamais un trophée et encore moins une femme objet et quand les choses ne lui plaisent pas, c’est hors de question pour elle de se laisser faire. Au cœur de la tracklist de son premier album, “Tepu dans le noir” pose les bases. “Comme une envie de te torturer, de te voir mourir dans mes bras, tu m’as saoulé”, sur un rythme franc et assumé, l’artiste fait état d’une relation conflictuelle ou chacun y va de ses coups mais où elle n’est en rien la victime. Avec KALIKA, les mots sont bruts, les punchlines assassines et les sentiments toujours contrastés pour mieux refléter la réalité.

 

KALIKA : “Primer Amor”

Venue du Gard, KALIKA a dans son sang des racines tziganes qui définissent sans nul doute sa trajectoire et sa personnalité. Bien évidemment, cet ADN imprègne aussi sa musique et dans ce registre, c’est le tranchant “Primer Amor” qui vient faire état des origines de la chanteuse. Sur ce morceau, l’artiste chante un premier amour rituel qui ne peut se terminer que par la disparition de l’autre. Imagé et trash tout en restant suffisamment romantique pour rester poétique, le titre guide l’artiste sur un univers musical beaucoup plus riche et vaste que la simple POP traditionnelle.

KALIKA : “Peur de Mourir” 

Pour KALIKA, faire de la musique est un moyen d’exorciser ses peurs et d’affronter les démons de son passé. Les monstres auxquels elle fait référence dans le titre de son album sont donc autant d'angoisses qu’elle a dû combattre pour réussir à surmonter ses blessures. Comme de nombreux artistes, c’est en faisant état de ses failles les plus profondes que la chanteuse a pu aller de l’avant et cette vulnérabilité a donné naissance à des chansons ainsi qu'à une sensibilité qu’elle dévoile et exploite sur le troublant “Peur de mourir". Ici, KALIKA se veut plus profonde et malgré ses craintes, ses rêves l’emportent pour notre plus grand plaisir !