#Critique: Nicki Minaj à fleur de peau sur "The Pink Print"
Mainte fois reporté, "The Pink
Print", le troisième album de la rappeuse Nicki Minaj pointera le bout de son
nez le 15 décembre chez les disquaires et sur les plateformes de
téléchargements. L’opus très attendu fait suite à « The Pink Friday :
Roman Reloaded » sorti en 2012.
Si sur son dernier album, la
popstar avait opté pour un album aux sonorités POP, elle avait annoncé en 2013,
que sa troisième création serait différente de ce qu’elle a pu faire auparavant.
À l'écoute de l’album composé de 16
titres dans sa version standard, Nicki surprend, émeut au risque parfois de
déstabiliser ses fans de la première heure.
La première piste de l’album est
la ballade « All Things Go ». Dévoilé il y a quelques jours, le titre
autobiographique raconte au fil de ses couplets l’avortement que la star a
subit lorsqu’elle n’avait que 16 ans. Un titre poignant et touchant qui prépare
l’auditeur au très réussi « I Lied ». Sur ce titre à fleur de peau,
la chanteuse évoque avec brio qu’elle a parfois menti pour se protéger.
L’émotion continue sur « The
Crying Game » premier featuring de l’album enregistré en compagnie de l’Anglaise
Jessie Ware. Sur le titre suivant « Get on Your Knees » featuring
Ariana Grande, l’artiste déçoit, le titre langoureux écrit par Katy Perry et
produit par Dr Luke ne convainc pas.
La rappeuse américaine retrouve
néanmoins son flow légendaire sur « Feeling My Self » première
véritable piste HIP/HOP de l’opus. Enregistré en compagnie de Beyoncé, le titre
fait la part belle aux femmes fortes et indépendantes. On continue l’écoute
avec le controversé « Only » dont le clip vient tout juste d’être dévoilé,
accompagné de ses acolytes favoris (Drake, Lil Wayne et Chris Brown) Nicki
Minaj se dévoile comme elle sait le faire explicite et sulfureuse.
Sur « I Want Some More »,
l’artiste signe un retour aux sources efficace. Planant et entêtant, le son aurait
très bien pu figurer sur une des nombreuses mixtape qui ont jalonné le début de
sa carrière. Malheureusement, le soufflé retombe avec les décevants « Four
Door Aventador » et « Favorite » featuring Jeremih.
The Pink Print - Album Cover - Nicki Minaj |
L’album retrouve cependant des
couleurs avec « Buy A Heart » featuring Meek Mill mais c’est la piste
suivante qui va définitivement réchauffer l’atmosphère. Flow accrocheur, arrangement ensoleillé et
refrain entêtant « Trini Dem Girls » ont tout d’un tube.
Si « Trini Dem Girls »
semble être l’évidence même c’était, sans compter sur « Anaconda ». Le
single vendu à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde et qui a
déclenché un buzz monumental sur le Net confirme son potentiel et s’affirme
comme LA piste phare de l’album. L’album continu avec « The Night Is Still
Young » seul véritable titre pop de l’album, sans être une réussite, le
titre se laisse écouter.
S’en suivent tout en douceur avec
les singles « Pills n Potions » et « Bed Of Lies » featuring Skylar
Grey, les deux titres plus que réussis dévoilent une Nicki Minaj fragile et moins
agressive qu’a l’accoutumé, une fragilité qui se confirme sur la ballade « Grand
Piano » qui vient conclure l’album, le titre tout droit sortit d’un album
de Birdy, envoûte l’auditeur grâce à ses solos de violon électrisants.
Avec « Pink Print », l’interprète
de « Starships » dévoile un album aux antipodes de ce qu’elle a fait
auparavant. Parfois vulnérable l’artiste se divulgue sur un album émouvant,
agréable et inattendu.
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Coucou,
RépondreSupprimerPersonnellement, j’aime bien ce nouvel album de Nicki Minaj, mais je n’apprécie pas du tout le single Anaconda. Merci pour cet article et bonne continuation avec ton blog.