Critique : Betty Who retrouve sa liberté sur son troisième album “Betty”
Venue d’Australie, Betty Who dispose dans son bagage artistique, de tous les ingrédients qui font et construisent la carrière des grandes stars de la POP. Une plume, un style, une histoire et une détermination, telles sont les qualités de cette artiste qui depuis le début de son parcours n’a cessé de s’affranchir des codes de l’industrie. En effet, d’abord indépendante, elle a par la suite rejoint l’écurie RCA pour la représenter à l’international. Toutefois, pour son nouvel album “Betty” à paraître le 15 février, elle a décidé de retrouver sa liberté. Un projet à découvrir dès à présent sur The Melting POP.
Betty Who s'illumine sur l'album "Betty"
Retour aux sources
Au début des années 2010, Betty Who a démarré indépendamment sa carrière en publiant librement ses morceaux sur le Net. Très vite, son nom a fait le tour de l’Australie et les États-Unis ont par la suite succombé au charme de ses titres POP et fédérateurs. Portée par ce succès grandissant, Betty s’est vue proposer plusieurs contrats et en 2013, c’est avec le géant Américain RCA (Christina Aguilera, Miley Cyrus, …) qu’elle a finalement signé son premier deal. De cette collaboration, sont nés 2 albums et plusieurs EP’s qui renfermaient notamment les tubes “I Love You Always Forever” ou encore l’excellent “Human Touch”. Hélas, comme l’a expliqué l’artiste au journal anglais Independent en février 2018, la maison de disques n’a jamais vraiment soutenu ses projets et après 6 années de bons et loyaux services, elle a préféré repartir sur le circuit de la musique indépendante. Correspondant davantage aux envies de l’artiste et surtout moins contraignant, cette manière de produire de la musique a permis à l’artiste de revenir en juin 2018 avec l’EP “Betty Pt.1”, un projet qu’elle qualifiait de renaissance. En 2019, soit moins d’un an après cette sortie, l’interprète de “Somebody Loves You” est de retour avec son troisième album, un opus qu’elle a conçu librement, sans barrière et sans pression.
“Betty” : un album joyeux et positif
Sobrement intitulé “Betty”, en référence à son nouveau départ, le troisième opus de la chanteuse australienne est celui qui lui a redonné goût à la musique. Souhaitant offrir à son public, un album remplit de joie et de passion, Betty Who de son vrai nom Jessica Anne Newman a mis dans ce nouvel opus tout l’amour qu’elle avait en elle et le résultat se dessine au détour de 13 pistes dansantes et positives. Rimant souvent avec l’amour mais abordant toujours ce thème avec ferveur (“Just Thought You Should Know”, “Marry Me", …) l’artiste semble revivre en chantant sur des mélodies pensées pour accrocher l’oreille et faire danser l’auditeur. Résolument enjoué, l’opus emprunte ses inspirations aux meilleures productions scandinaves du moment (Astrid S, Dagny, …) mais il surprend parfois aussi comme en témoignent les titres “All This Woman” ou encore “The One”. Sur le premier, l’artiste touche du doigt un R&B sucré à la Ariana Grande tandis que sur le second, elle rend hommage à la POP des années 90 et il est difficile en écoutant la piste de ne pas entendre toute l’influence que lui ont apporté des artistes qu’elle admire à l’instar de Britney Spears ou encore Justin Timberlake. Souhaitant se faire plaisir, Betty a voulu insuffler à son album toutes les influences POP qui lui ont fait aimer la musique et le résultat bien que parfois trop évident (“Taste”, “Whisper”) n’en reste pas moins efficace. Créé par une grande amoureuse de la pop-music, “Betty” ravivera les fans d’un genre qui a depuis quelques années, perdu de sa superbe mais qui mérite néanmoins de continuer à exister tant son écoute peut se révéler facile et revigorante.
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Tu as déjà assisté à l’un de ses concerts ? J’ai eu la chance d’aller à un de ses shows à San Francisco lorsque j’étais en vacances chez ma grande tante. C’est vraiment quelque chose, tu devrais tenter l’expérience.
RépondreSupprimerJe ne suis jamais allé la voir mais j'avoue que ça me tenterait bien car j'aime beaucoup sa musique. Si elle passe en Europe, je n'y manquerai pas.
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