#ITW : Minor/Minor : le but c’est de continuer à avancer

Venu de Waremme en région Liégeoise, le groupe belge Minor/Minor a l’énergie et la fougue dans la peau. Habité par un rock puissant et revigorant, le quatuor formé en 2015 n’a cessé de progresser et depuis la sortie de leur premier album en 2017, c’est sur scène qu’ils ont fait leurs armes. Désormais prêts à passer la seconde, ils sont de retour avec un nouveau single (“Everything Will Be Ok”), avec lequel ils ont décidé d’instaurer un renouveau en prenant des risques et en bousculant leurs habitudes musicales. À cette occasion, l’un des membres du groupe a répondu à nos questions, une bonne manière d’en savoir plus sur l’histoire de la bande et sur ses projets.

Minor/Minor - quatuor belge rock'n'roll

Bonjour Raphaël ! Peux-tu revenir avec nous sur l’histoire de ton groupe Minor/Minor ? 

Minor/Minor, c’est l’histoire d’un quatuor venu de Belgique. À la base, il s’agit de la continuité d’un groupe plus ancien qui s’appelait “Who’s Your Daddy”. À l’époque, nous étions 3 et nous n’avions pas vraiment réfléchi à la signification de notre nom de groupe. Pour cette raison, plus tard, inspiré par l’album “Major/Minor” de Thrice on a décidé de devenir Minor/Minor. En 2015, on a été rejoint par Georges Vigneron qui a apporté une nouvelle dynamique à la bande et c’est en 2017 qu’est sorti notre premier album.

Vous êtes aujourd’hui de retour avec “Everything Will Be Ok”, premier extrait de votre nouvel EP. Les sonorités sont plus produites, plus pointues. Cette évolution dans la production, c’est une volonté de votre part ?

Oui, car on s’est rendu compte au fur et à mesure qu’on ne voulait pas entrer dans une case préconçue. En évoluant, on a aussi voulu devenir plus accessibles tout en conservant notre identité. Le but c’est d’avancer sans se mentir et sans trahir notre public. “Everything Will Be Ok”, c’est l’aboutissement d’une longue période de travail. Tant au niveau du texte que de la mélodie, on a voulu avancer et raconter une histoire. 

“Nous avons conscience que le rock tel que nous le concevons n’est plus ce qu’il était.”

Quels sont vos objectifs avec le groupe ?

Notre but, c’est de faire entendre notre musique. Nous en avons déjà beaucoup parlé ensemble et nous avons conscience que le rock tel que nous le concevons n’est plus ce qu’il était. C’est aussi pour cette raison qu’on a souhaité évoluer. Aujourd’hui, on aimerait jouer en Belgique, mais également en France, en Hollande, en Allemagne. Les pays nordiques sont également un endroit où nous aimerions aller. Petit à petit, on espère grappiller des scènes, des festivals, peu importe l’endroit où on commence, le but c’est de continuer à avancer.

Vous allez dévoiler votre EP petit à petit, quelle sera la couleur de celui-ci ? 

Sur cet EP, toutes les pistes sont différentes. “Everything Will Be Ok”, c’est par exemple la piste la plus radiophonique, la plus commerciale. Cependant, les autres morceaux dévoilent tous une autre partie de notre identité. Avec cet EP, on a voulu montrer qui on était vraiment en conservant nos sonorités et nos propositions alternatives. Avec le premier single, on a déstabilisé une partie de notre public mais ils peuvent être rassurés, il y en aura pour tous les goûts.