#ITW : Moli : “la pression permet de se surpasser”


Avec sa musique, Moli est l’artiste belge qui grimpe et qui commence à faire beaucoup de bruit. Très populaire sur Spotify où elle comptabilise pour l'heure plus de 175.000 auditeurs mensuels, elle est également celle qui a mis le web et la blogosphère musicale à ses pieds. Belgique, Allemagne, États-Unis, les journalistes des quatre coins du globe s’accordent à la qualifier de révélation et malgré cette notoriété fulgurante, c’est avec joie et simplicité que l’artiste poursuit son rêve. Venant tout juste de lever le voile sur son nouveau single "Disconnected”, elle prépare actuellement la sortie de son second EP. À cette occasion, The Melting POP a voulu interroger cette jeune artiste qui n’a pas fini de conquérir le monde.

Moli, l'artiste belge qui met le streaming à ses pieds
Moli, l'artiste belge qui met le streaming à ses pieds



Bonjour Moli, tu es l'une des artistes belges les plus en vue du moment sur les plateformes de streaming. Tu t'attendais à ça quand tu as commencé ? 

Absolument pas, mais c'est un rêve réalisé. Je suis très reconnaissante de pouvoir être là où je suis aujourd’hui, c'est-à-dire de pouvoir faire de ma passion un métier. 

En quelques mots, peux-tu nous expliquer comment s'est déroulé ton parcours dans la musique ? 

La musique a joué un rôle très important dans mon enfance. J'ai commencé à jouer du violon très jeune. J'ai également chanté dans des chorales et des comédies musicales. Vers l'âge de 14 ans, je me suis tournée un peu plus vers le milieu de la pop, notamment en reprenant mes chansons préférées à la guitare. De là, j'ai écrit mes premières compos que j'enregistrais sur Garage Band. Je me suis rendue à Berlin pendant mon année sabbatique et je suis tombée amoureuse de cette ville. J’y ai rencontré de nombreux producteurs et écrivains qui m'ont permis d'apprendre et d'évoluer en tant que “singer songwriter”. J'ai écrit mon premier EP après avoir passé 6 mois à Berlin. Cette ville pleine de talents et de créativité est difficile à quitter. Mon parcours ayant commencé, je n'étais pas prête à retourner vivre en Belgique. J’y ai donc construit mon nid tout en voyageant à Londres et à Stockholm de temps en temps pour travailler avec de nouveaux producteurs. Je suis enchantée de pouvoir vivre mon rêve. 

Aujourd'hui, tu es signée sur un label Allemand et on parle de toi même dans la presse US. Cette vague de notoriété, c'est une pression ou une force qui te permet de relever de nouveaux challenges ? 

Un peu des deux. Je pense qu'il est important de ressentir une certaine pression car elle permet de se surpasser et elle devient donc une force. 

Ton dernier single s'intitule, "Disconnected". Que représente-t-il pour toi ? 

J'ai écrit “Disconnected” pendant l'hiver à Berlin. C’était assez gris et déprimant. Je me sentais vide et déconnectée de moi-même. Pour me remonter le moral, j'écoutais Prince, Madonna, Toto, Earth Wind and Fire,.. Ils m'ont inspiré à écrire cette chanson qui est assez positive dans la mélodie mais dont les paroles sont plutôt négatives. Elle représente pour moi toute cette période grise mais elle me permettait aussi de rire de mon propre sort. Ne pas voir la vie si sérieusement. 

Tu prépares également la sortie de ton deuxième EP. Si tu devais le comparer au premier, comment le décrirais-tu et quelles sont tes envies avec ce projet ? 

Je dirais qu'il est plus mature et authentique au niveau des paroles mais aussi du son. Les dernières années ont laissé place à beaucoup d'expérimentation avant que je puisse mettre mon doigt sur ce qui me correspond vraiment. Il m'a fallu passer par une petite crise identitaire pour être satisfaite de mon travail aujourd'hui. Ma règle d'or est de rester propre à moi-même et faire de la musique dont je suis fière. J'espère qu'il va plaire et j'ai hâte de pouvoir le jouer en live!

J'ai lu que tu n'avais désormais plus peur de chanter et d'écrire en français (On l'entend notamment sur le titre "Disconnected", doit-on s'attendre à un titre 100 % francophone dans un futur proche ? 

Peut-être bien… J'y travaille ! 

Tes inspirations vont de Birkin à Christine and the Queens en passant par Lolo Zouai, c'est important pour toi, l'hétérogénéité pour créer ton univers ? 

Bien sûr ! Je pense que c'est important d'avoir des sources d'inspiration différentes pour créer sa propre identité. 

Dernière question, quel est ta plus grande ambition en tant qu'artiste ? 

La scène me procure le plus de plaisir. Pouvoir partager cette énergie et l'adrénaline avec un public est quelque chose dont je me lasserai jamais. Ma plus grande ambition du moment est de pouvoir faire ma propre tournée en Europe et à l'international. Vu les contraintes actuelles, ce n'est pas évident mais je prie pour que cela soit possible dans le futur.

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