Marie-Gold : le rap non-genré venu de Montréal


Quelques jours après vous avoir présenté l’univers de Thaïs, The Melting POP retourne au Canada pour partager avec vous la musique de Marie-Gold. Ni une ni deux, l’artiste se révèle avec un premier album intitulé “Règle D’or”. Rappeuse mais pas seulement, Marie-Gold n’a nullement l’intention d’être comme les autres et on vous en parle aujourd’hui sur The Melting POP ! 

Marie-Gold - "Règle d'Or"
Marie-Gold - "Règle d'Or

Inspirée par la scène et le rap belge

La seule règle d’or, c’est qu’il n'y a pas de règles bitches !” c’est avec ces quelques mots que Marie-Gold entend défendre son univers ainsi que son premier album. Ex-membre du groupe Bad Nylon un collectif rap 100 % féminin venu de Montréal, elle a décidé de refermer ce chapitre en 2018 afin de se lancer dans une carrière solo. Au-devant de ce renouveau, Marie-Gold aurait pu décider de laisser le rap derrière elle mais, intrinsèquement liée à ce genre musical qui lui est cher, elle en a profité pour l’agrémenter d’autres influences importantes à ses yeux. De ce fait, lorsqu’on se penche sur le premier album de l’artiste, c’est un opus hybride qui déboule dans nos oreilles. Urbain certes, mais également POP et funky, “Règle D’Or” est un album sans cloison, un projet sur lequel l’artiste a voulu se faire plaisir. Citant dans ses inspirations des artistes tels que Roméo Elvis ou encore Hamza, deux rappeurs belges qui ont indirectement insufflé leur énergie à son ADN, Marie-Gold surprend davantage en mentionnant Robyn ou encore Madonna. Pour elle, il y a du bon à pendre partout et l’expression se moquer du qu’en-dira-t-on semble avoir été inventée pour elle. En effet, quoi de plus différent que le rap belge et la POP mainstream ? À mi-chemin entre ses deux genres musicaux mais également saupoudré d’un peu de funk et de quelques touches rétro, la musique de Marie-Gold se dessine et s’incarne avec pour objectif de ne pas se fixer de limite.  

“Le rap féminin n’est pas un sous-genre” 

Entourée à la production de ce premier opus de plusieurs producteurs belges et français, Marie-Gold revendique à travers ses textes, le droit d’être soi, l’importance de la singularité. De ce fait, lorsqu’on se penche sur certaines de ces interviews, il n’est pas étonnant de la voir refuser le statut de “rappeuse féminine”. Assumant pleinement son statut de femme et son attrait pour le hip-hop, la Montréalaise est catégorique, le rap fait par des femmes n’est pas un sous-genre et il est grand temps d’arrêter de les mettre à part du milieu. Têtue et téméraire, Marie-Gold incarne ainsi un rap et une idéologie artistique moderne. Briser les codes pour mieux s’épanouir, telle semble être la philosophie de l’artiste.


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