THAÏS : direction les “Paradis Artificiels”
Après la douceur d’Alma Forrer ou encore Clou que nous avons récemment découvert au travers de son premier album "Orages", The Melting POP vient de tomber en amour pour une autre artiste qui a tout pour aller loin: THAÏS. Cette fois-ci, c’est du côté de Montréal que l’on s’envole avec une escale au cœur des “Paradis Artificiels”.
Thaïs - Paradis Articifiels |
"Aussi doux et agréable que le soleil d’hiver"
Jeune artiste franco-canadienne, Thaïs a débuté sa carrière en 2017 avec un premier EP auto-produit. Intitulé “Sixtine”, le projet lui a permis de grandir artistiquement et l’année suivante, c’est avec une seconde galette (“Anitya”) qu’elle a poursuivi son éclosion. Lui permettant de se trouver mais également de faire des rencontres, les deux premiers EP de Thaïs l’auront amené vers son producteur actuel Hugo Loïs mais également vers la suite d’une carrière qui promet d’être florissante. En effet, après avoir attiré l’attention de nombreux médias sur la plateforme Groover, une start-up qui permet de favoriser la rencontre des artistes et des médias pour ensuite toucher un plus large public, Thaïs s’est ouvert de nouveaux horizons. Désormais soutenue par une équipe, elle s’est petit à petit penchée sur la création de son troisième EP. Mis en lumière dès la fin de l’année 2019 au travers du single “Lou”, ce chapitre inédit est arrivé à maturation et dans les oreilles du public le 23 octobre dernier. Intitulé “Paradis Artificiels”, l’EP est riche de 6 pistes et celles-ci sont l’occasion pour Thaïs de se livrer comme jamais auparavant. Doux et teinté d’une tristesse lumineuse presqu’aveuglante, le projet est un carnet de doutes, une proposition autobiographique au détour de laquelle l’artiste dévoile ses failles avec pudeur. En effet, non sans se défaire d’une sensibilité accrue qui caractérise son essence artistique, Thaïs dévoile avec ses textes, ses blessures ainsi qu’un passé sentimental tumultueux qu’elle raconte sans sombrer dans la mièvrerie. Majoritairement POP et électroniques, les sonorités de ce nouvel EP sont la caution rayonnante du travail de Thaïs et celles-ci se caractérisent par une luminosité aussi froide et agréable que le soleil d’hiver. Musicalement, Thaïs se rapproche donc comme mentionné précédemment des univers de Clou ou encore d’Alma Forrer mais certaines bribes de son travail laissent également présager une évolution plus singulière, plus saturnienne, comme l’a fait Pomme sur son second album “Les Failles”. Dans un cas comme dans l’autre, l’artiste de 25 ans poursuit son cheminement et il y a fort à parier que sa musique arrivera bientôt sur nos ondes et ce, sans se soucier des frontières.
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