Yseult : virage ambitieux avec 'Mental', entre punk, rock et émancipation artistique"
Lorsqu’elle a lancé sa carrière en indépendant après un premier album pop en label, Yseult le disait, le chantait : "elle n’a plus rien à prouver." Avec son nouvel album “Mental” paru ce vendredi 20 septembre, l’artiste ne fait que confirmer cette affirmation qui n’a pas pris une ride. Mieux encore, la chanteuse se renouvelle, étonne et enfonce toutes les portes avec un projet sauvage et ravageur qui est certainement le projet francophone le plus percutant de ces dernières années : Du grand Yseult !
Yseult fait sa révolution musicale sur l’album “MENTAL”
Lorsqu’elle a publié les singles “SUICIDE” et “Bitch You Could Never”, Yseult a étonné tout le monde. Sombres, imprégnés d’une énergie rock et très différents de ce qui a fait son succès, les morceaux n’ont pas tout de suite retenu l’attention des médias et du public. Cependant, l’artiste n’a démérité et durant l’été, c’est en compagnie de Sevdaliza et Pabllo Vittar qu’elle a cartonné sur le titre “Alibi”. Classé durant deux semaines dans le Top 100 des meilleures ventes de singles aux USA, le morceau a permis à Yseult de devenir la Française la plus streamée sur Spotify. Un bonheur n’arrivant jamais seul, elle a confirmé le tir en interprétant le titre “My Way” lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024. À la suite de toute cette effervescence, Yseult publie désormais “Mental” un nouvel album singulier qui s’éloigne des sonorités dépouillées qui lui ont permis de remporter deux Victoires de la Musique en 2021. De fait, si vous attendiez que l’artiste réitère la simplicité transportante des titres “Corps” ou encore “Indélébile”, il n’en est rien. À contre-courant et toujours prête à prendre des risques, Yseult explore sur l’album “Mental”, des sonorités plus alternatives. Entre rock, punk, trap et reggaeton endiablé, le virage artistique est à 180°. Risqué, le pari aurait pu jouer des tours à Yseult mais il n’en est rien, car il émane des 13 pistes de l’album un caractère brutal que l’artiste incarne à merveille. De “GARÇON” à “STUPID(E)” en passant par “CUTE”, l’artiste se mue en digne représentante d’un mouvement punk féminin oublié qu’elle dépoussière sans jamais tomber dans le mimétisme. Jouant également de douceur sur les nons moins singuliers “TRANCE” et “PETIT <3”, Yseult sort ici un projet coup de poing aussi troublant qu’il est enivrant. Summum de son émancipation artistique, le diabolique “GASOLINA” est une suite parfaite à l’univers latino du tubesque “Alibi”. Portée aux nues par la presse internationale après une prestation remarquée chez Jimmy Fallon qui souligne son charisme et sa prestance, Yseult offre au monde entier la possibilité de découvrir son univers. Une chose est sûre et quoique ses détracteurs aient déjà pu lui reprocher, l’artiste a bien fait de ne jamais douter de son talent et la France peut-être fière de sa superstar.
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