How to Get Away with Murder : Que vaut la saison 2 ? [Spoilers]
Lancée la saison dernière avec succès sur le réseau ABC aux États-Unis, « How To Get Away With Murder », (création de la reine du petit écran Shonda
Rimes, qui se cache aussi derrière les succès de Grey’s Anatomy et Scandal) est
revenue fin septembre sur les écrans radars. Après une première saison acclamée
par la critique, où l’intrigue se distillait de manière rigoureuse jusqu’à
l’épisode final époustouflant, autant dire que ce retour était attendu.
Les raisons de cette attente ? Primo le dénouement du
fil rouge qui avait tenu en haleine le public durant 15 épisodes. Secundo, la
mort de l’un des personnages phares de la série lors des dernières secondes du
final. L’association de ces deux facteurs ô combien importants pour la suite du
show, soulevaient de nombreux questionnements quant à la deuxième saison :
quelle trame pour cette nouvelle salve d’épisodes, quelle construction pour le
scénario ? Quelle évolution pour Annalise et ses « Keating Five » ? Autant de
questions dont les réponses étaient susceptibles de froisser voir de
déstabiliser le spectateur. Doté d’un titre évocateur « How to Get Away
With Murder » se devait pour conserver son audience de se renouveler
tout en gardant son âme initiale teintée parfois de mystère, parfois de légèreté.
Au vu de ce constat, le pari s’annonçait difficile et
pourtant. Après la diffusion des deux premiers épisodes, force est de constater
que les scénaristes ont merveilleusement bien évité les pièges de la facilité.
Pour preuve, bien qu’ils disposaient de l’opportunité, suite à la mort de
Rebecca dans le season final, de
proposer une saison 1 bis, qui suivrait la traque du meurtrier de la jolie
brune en distillant peu à peu les indices, il n’en est rien. Au contraire, la
mort de Rebecca se voit rapidement élucidée et très vite le show porté par
Viola Davis (récente gagnante d’un Emmy Award pour sa prestation dans la série)
redistribue ses cartes.
Dans ces nouveaux épisodes, oublié la forte et victorieuse
Annalise, place à une femme fragile, écorchée et affaiblie par les récentes
épreuves vécues. Outre cette nouvelle vision du personnage principal qui cache
encore plus d’un secret, l’évolution des autres personnages centraux se veut
également surprenante. Ainsi, Bonnie (Liza Weil) se révèle, Connor (Jack Falahee) et Michaela (Aja Naomi King) s’allient, Laurel (Karla Suza) prend du
galon, tandis que de nouveaux acteurs (notons là, la présence de l’excellente
Famke Janssen) font leur apparition.
Tantôt drôle, tantôt touchant (mention spéciale au duo
Coliver), tantôt surprenant, ce début de saison rassure,séduit et laisse présager une suite
explosive et imprévisible.
Ces deux premiers épisodes sont également l’occasion de
souligner le talent créatif inépuisable de Shonda Rimes qui pour rappel se cache
derrière le succès de Grey’s Anatomy depuis plus de 10 ans.
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