POP PUNK | THE RETURN
Après avoir disparu de The Melting Pop pendant des mois, je suis enfin de retour derrière l'écran de mon ordinateur portable pour vous parler de musique. Si je vous présente généralement des artistes issus du monde de la pop, ce n'est pas tout à fait le cas aujourd'hui. Plus proche du mouvement pop/punk que jamais — j'ai l'impression de revivre mon adolescence depuis plusieurs semaines —, je change un peu mes habitudes d'écriture pour vous parler du (grand) retour de ce mouvement...
« I'm a bit too pop for the punk kids,
but I'm too punk for the pop kids...»
Si vous êtes vous aussi un enfant des années '90, vous avez forcément écouté du pop/punk et du punk/rock durant votre adolescence. Green Day, +44, Blink 182, Sum 41, Wheatus, Weezer, Paramore et Simple Plan ne vous sont pas tout à fait inconnu et on probablement rythmé quelques années de votre vie — celles durant lesquelles vous vous pensiez emo, punk, grunge ou même anarchiste — avec leurs lyrics sombres et leurs solos guitares saturées.
Évidemment, cette période est aujourd'hui révolue puisque vous êtes devenu un adulte mature et responsable... Mais pendant ce temps, que sont devenus ces célèbres groupes de pop/punk ? Le mouvement a-t-il réellement disparu ou est-il simplement boycotté par les radios ?
Après avoir atteint le sommet de sa popularité au milieu des années 2000, le pop/punk tel qu'il avait été créé à la fin des années '70 — comme un mélange entre la pop bubblegum et le punk hardcore californien — commence à décliner. Il se divise d'abord lui-même en plusieurs sous catégories musicales — comme l'emo/pop avec Fall Out Boy ou le baroque/pop avec Panic! At The Disco — avant de disparaître peu à peu des ondes radio et télévisées, ou, de manière plus générale, de la presse musicale.
Si le mouvement semblait avoir complètement disparu ces sept dernières années, certains groupes n'ont pas abandonné le pop/punk pour autant : All Time Low — qui n'a jamais cessé de produire de nouveaux opus —, Neck Deep — dont la formation date de cette période de creux —, Green Day — avec leur trilogie Uno ! Dos ! Tres ! — , mais aussi Paramore et Fall Out Boy — dont les derniers opus respectifs étaient bien plus pop/punk que leurs prédécesseurs —. Enfaite, en regardant d'un peu plus près les sorties d'albums, le mouvement n'a jamais réellement disparu de l'échiquier musical, il a simplement cessé d'être mainstream, et donc, par conséquent d'être rentable et intéressant pour les plus grandes maisons de disque...
Mais depuis l'arrivée de Luke, Calum, Mikey et Ashton — les quatre jeunes australiens qui forment le groupe 5 Seconds Of Summer —, l'engrenage semble s'être inversé. Ceux qui ne cessent de gagner en popularité et en notoriété depuis leur création fin 2011 remettent très clairement au goût du jour le mouvement pop/punk dont ils s'inspirent pour écrire et composer leurs albums. Que l'on adhère un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie à leur musique, il est impossible de nier leur implication au retour du pop/punk dans nos radios.
Bien qu'ils aient été beaucoup plus proches de la musique pop que du punk dans leur premier opus éponyme, les quatre Australiens ont remis au gout du jour les paroles de coeur brisé rythmé par les solos de guitare électrique et le tempo rapide d'une batterie. Pas tout à fait pop/punk, certes, mais suffisamment proche pour travailler avec de grands noms du milieu — comme John Feldman, Good Charlotte, All Time Low ou encore Simple Plan — et inviter les labels les plus mainstream à resigner pour du pop/punk.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fonctionne puisqu'on voit réapparaître sous les projecteurs d'anciens groupes comme The Summer Set, Chunk! No Captain Chunk!, Simple Plan, Good Charlotte, Sum 41, The Offspring ou encore Sleeping With Sirens...
Bien qu'ils aient été beaucoup plus proches de la musique pop que du punk dans leur premier opus éponyme, les quatre Australiens ont remis au gout du jour les paroles de coeur brisé rythmé par les solos de guitare électrique et le tempo rapide d'une batterie. Pas tout à fait pop/punk, certes, mais suffisamment proche pour travailler avec de grands noms du milieu — comme John Feldman, Good Charlotte, All Time Low ou encore Simple Plan — et inviter les labels les plus mainstream à resigner pour du pop/punk.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela fonctionne puisqu'on voit réapparaître sous les projecteurs d'anciens groupes comme The Summer Set, Chunk! No Captain Chunk!, Simple Plan, Good Charlotte, Sum 41, The Offspring ou encore Sleeping With Sirens...
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