Part-Time Friends : embarquez pour l’épopée musicale d’un duo subtil et audacieux.


Les beaux jours sont de retour. Vous rêvez de voyage et d’évasion ? Ça tombe bien, aujourd’hui, sur The Melting POP, on parle du duo français Part-Time Friends. Avec leur premier album « Fingers Crossed » paru le 18 mars dernier, Pauline Lopez de Ayora et Florent Biolchini offrent au public, un voyage aux confins de leur univers. 5,4,3,2,1, lumière sur un tandem délicat qui ne demande qu’à ravir vos oreilles.



L’histoire commence comme un mauvais film hollywoodien vu et revu, pourtant, c’est bel et bien sur les bancs de l’école que Pauline Lopez de Ayora et Florent Biolchini se sont rencontrés, il y a maintenant neuf ans. Malgré quelques différences, Florent propose à Pauline de rejoindre les rangs de son groupe, hélas, leur association ne semble pas faire bon ménage et le projet prend l’eau. Pourtant, quelques mois plus tard, schéma narratif hollywoodien oblige, les deux amis finissent par se retrouver. À partir de ce moment-là, ils ne cesseront de collaborer, de partager et de créer. Cependant, il leur faudra plus de 8 ans pour mettre en musique et en paroles leur sympathique premier album. 

Savant mélange de POP et de folk, « Fringers Crossed » est présenté par le duo, comme une sorte de constellation, un voyage rythmé par 12 pistes – 12 étoiles – retraçant leurs parcours, leurs blessures, mais également leurs espoirs. À l’écoute de l’album, on se laisse sereinement embarquer dans une sorte de virée cosmique ou l’alchimie musicale de ces deux amis, amoureux d’harmonies, semble transgresser, pour notre plus grand bien, toutes les règles d'une POP habituellement répétitive, radiophonique et prémâchée. En effet, une fois la première piste lancée, impossible de s’extirper du voyage. Portée par des voix sensibles et des instrumentations astucieuses, l’album se laisse savourer grâce à une légèreté enivrante. Entièrement écrit et composé par leurs soins, « Fingers Crossed » réussit également l’exploit de faire cohabiter dans ses textes les langues de Molière et de Shakespeare, et ce, sans jamais troubler l’auditeur. Tantôt nostalgique, tantôt aérien, tantôt exaltant, ce premier bijou se classe avec aisance au sommet de ce que la folk francophone peut faire de mieux. En bref, un incontournable ! 

À écouter absolument : Art Counter, Johnny Johnny, Don’t Give Up, The Stains


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