#Critique: Sophie Ellis Bextor revisite ses plus grands tubes sur l’album “The Song Diaries”

Depuis ses débuts en 2001, l’anglaise Sophie Ellis Bextor a publié 6 albums aux succès inégaux. Surtout connue du grand public pour son hit “Murder on the Dancefloor”, elle a ponctué sa carrière de plusieurs singles et titres efficaces aux sonorités diverses. Souhaitant célébrer sa discographie, elle a décidé de publier un album sur lequel elle a réorchestré et revisité ses meilleurs morceaux. Intitulé “The Song Diaries” le projet contient 19 pistes et on en parle dès maintenant sur The Melting POP.

Pour son 7e album, Sophie Ellis-Bextor revient avec un best-of orchestral
Pour son 7e album, Sophie Ellis-Bextor revient avec un best-of orchestral 

Orchestral et organique

Plus de 20 ans après ses débuts dans l’industrie musicale, Sophie Ellis Bextor a exploré de nombreux styles. D’abord star de la POP avec “Murder On The Dancefloor” (écoulé à plus de 1,5 million dans le monde), elle s’est par la suite dirigée vers la dance-music en collaborant avec des pointures du genre (Freemasons, Bob Sinclar, …) avant de se diriger vers des sonorités plus confidentielles avec ses deux derniers opus “Wanderlust” et “Familia”. Véritable caméléon, l’artiste aujourd’hui âgée de 39 ans s’est imposée comme l’une des artistes anglaises les plus populaires de sa génération et malgré un parcours jalonné de hauts et de bas, elle n’a jamais perdu le capital sympathie qui fait d’elle une grande artiste. Souhaitant offrir à son public un best-of pas comme les autres, c’est avec “The Song Diaries” qu’elle fait son retour cette année et le projet se veut ô-combien singulier. En effet, après avoir diversifié son univers durant des années, l’interprète de “Can’t Fight This Feeling” revient avec un opus linéaire sur lequel ses plus grands succès sont revus et revisités de manière orchestrale. Faisant la part belle aux instruments (et surtout aux cuivres), Sophie Ellis Bextor reprend pour ce septième album, une quinzaine de titres qui ont fait son parcours. Ainsi, de “Take Me Home”, sa célèbre reprise de Cher, en passant par “Murder on the Dancefloor” et “Bittersweet”, la chanteuse réduit le tempo et mise sur la simplicité. Ayant réenregistré ses chansons avec un réel orchestre symphonique, l’artiste offre à son répertoire un joli rafraîchissement et c’est avec plaisir que l’on se plaît à (re)découvrir ses titres phares. Agréable sans être révolutionnaire, l’ensemble tient la route et c’est sur la deuxième partie de l’album que Sophie joue ses meilleures cartes. Tout d’abord, en mettant en avant des pistes moins connues à l’instar de “A Pessimist is Never Disappointed” (un titre datant de 98 et enregistré avec son premier groupe Theaudience) ou encore en rendant leurs lettres de noblesse aux albums “Wanderlust” et “Familia” qui jouissent sur ce best-of d’une fraîcheur sans égal (“Young Blood”, “Wild Forever”, …). Autre belle surprise de l’opus, une reprise moderne et inédite de “Love is You”, un titre enregistré à la fin des années 70 par l’artiste Américaine Carol Williams

À découvrir sur scène dès le mois de juin 

Organique et taillé pour le live, “The Song Diaries” sera défendu en juin prochain lors d’une série de concerts sur le territoire britannique (toutes les dates à retrouver sur le compte Facebook de la chanteuse). Riche de 19 pistes, le septième album de Sophie Ellis Bextor est dans l'ensemble un best-of en bonne et due forme qui reprend les essentiels tout en présentant des pistes qu'on avait parfois oubliées. Malgré tout, l'opus manque parfois de prise de risque et on regrette l'absence de certains titres, à l'instar de "Get Over You" qui avait porté le premier album de l'artiste en 2001.

Notre note : 13/20 

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