#ITW : Guilhem : “Je voulais quelque chose de poétique et d’imagé”


Auteur, compositeur et interprète, Guilhem est un artiste complet qui n’a jamais cessé de créer. Preuve en est, son site Internet regorge de projets musicaux intimistes et personnels. Bien décidé à avancer pour apprendre et s’enrichir, il a récemment dévoilé “Les Murmures du Son” un album qu’il considère comme sa première création grand public. Pour mieux cerner cet artiste mystérieux, The Melting POP lui a posé quelques questions. Un entretien à découvrir dès maintenant.

Guilhem créatif et nostalgique sur son premier album "grand public"
Guilhem créatif et nostalgique sur son premier album "grand public"

Bonjour Guilhem. Peux-tu te présenter et nous expliquer comment tu en es arrivé à faire de la musique ?

J’ai toujours fait de la musique. Premièrement, mon père était compositeur et il a travaillé sur plusieurs comédies musicales; ce qui fait que j’ai baigné dans ce milieu très jeune. Ensuite, j’ai fait une école de musique, j’ai appris le piano, la guitare et l’harmonica. J’ai commencé à composer. Cet album que je viens de sortir, c’est le premier que je dévoile au grand public mais avant ça, j’en ai enregistré plusieurs qui sont restés dans mes cartons. (Rires)

En quoi est-il différent de tes précédents projets ? Pourquoi avoir décidé de le sortir, si cela n’avait pas été le cas pour les précédents ?

Je pense que la qualité du son que j’ai enregistré avant n’était pas destinée à arriver aux oreilles du grand public. J’avais besoin d’expérimenter, de travailler. Pour cet album, “Les Murmures du Son”, je me suis vraiment lancé le défi de faire quelque chose qui pourrait réellement sortir.

Comment as-tu travaillé pour réaliser cet opus ?

Je pense qu’il a important de signaler que j’ai quasiment entièrement travaillé cet album avec mon meilleur ami Mathieu Drobisz. Il a écrit la majorité des textes et j’ai composé. L’objectif c’était de faire un projet ensemble. On a voulu faire un album global sur le thème des quatre saisons. On voulait quelque chose d’à la fois poétique et imagé.

Vous avez songé à l’éventualité de lancer ce projet sous la forme d’un duo ?

C’est vrai qu’on aurait pu le faire comme ça mais lui son truc, c’est l’écriture. C’est un parolier, il écrit des poèmes. Il ne chante pas et ne joue pas de musique. C’est un homme de l’ombre mais il a été primordial dans l’élaboration et la création de l’album.

Le premier single s’intitule “Refaire le Monde”. Pourquoi avoir choisi ce morceau ?

Sur l’album, on a vraiment voulu explorer plusieurs univers afin d’offrir un projet complet et varié. Avec ce single, on voulait créer de la nostalgie avec une vision très imagée de ce que peut être le spleen. C’est aussi pour cette raison que nous avons choisi de tourner le clip en noir et blanc

Par le passé tu travaillais dans l’ombre. Quelle était ton ambition avec ce projet ?

Je n’ai pas vraiment d’ambition particulière hormis peut-être le fait d’enfin sortir de ma grotte. (Rires). Avec ce premier album, je m’ouvre un peu au public, il y a une certaine forme d’appréhension car c’est aussi s’ouvrir aux critiques. Avec mon meilleur ami, nous n’avons pas voulu faire quelque chose de commercial. Je sais que le projet est hors des standards, qu’il ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais c’est aussi ça la musique. Pour le moment, les retours sont positifs et constructifs, et c’est important car ce que je souhaite, c’est avancer.

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