Evie Irie : la chanteuse australienne qui sait s’entourer
Adolescent rime avec talent. En effet, après vous avoir fait découvrir Emma Steinbakken en février dernier, The Melting POP vous emmène de l’autre côté de la planète, à la découverte de l’univers musical d’Evie Irie. Venue d’Australie, l’artiste n’a beau avoir que 17 ans, elle maîtrise déjà l’art d’écrire et de transmettre des émotions. À la tête d’un premier EP paru l’an dernier, elle promet en 2020, une succession de nouveaux titres… Zoom sur l’une des artistes les plus prometteuses du continent océanien.
Evie Irie, l'Australienne qui collabore avec le meilleur de la POP |
Une artiste qui sait ce qu’elle veut
Paru l’année de ses 16 ans, le premier EP de l’Australienne Evie Irie renferme ses premiers textes. Issue d’une famille de musiciens, l’artiste a très vite ressenti le besoin d’écrire. Ainsi, à l’âge de 11 ans, alors qu’elle gratte quelques accords en autodidacte sur sa guitare, elle s’inspire des histoires que lui raconte sa soeur aînée pour trouver l’inspiration. Convaincu du talent de sa fille, son père va alors tout faire pour la soutenir dans son rêve et c’est entre les États-Unis et l’Australie que commence à naître l’ambition de la chanteuse. Ainsi, de Sydney à Nashville en passant par Los Angeles, l’adolescente se crée une identité sonore en enregistrant à mesure de ses voyages ses premières chansons. Portant leurs productions à bout de bras, Evie et son père vont par la suite, frapper à plusieurs portes avec l’espoir d’obtenir le soutien d’un grand label. Ironie du sort ou force du destin, plusieurs dirigeants vont se faire happer par l’univers défendu par Evie et, chose assez rare dans ce milieu, c’est à elle seule que va revenir le choix de son futur label. Convaincue par les propos de Monty Lipman qui déclare croire à 100 % en sa proposition, Evie Irie va signer chez Republic Records (Ariana Grande, Drake, …) et pour peaufiner la production de son premier EP, c’est avec Troy Carter, un proche collaborateur de Lady Gaga ou encore Meghan Trainor que l’artiste va avoir la chance d’élaborer son premier EP “5 Weeks in LA”. Devenu son manager, Troy Carter va défendre les intérêts et les envies d’Evie, une association qui va lui permettre de proposer un projet qui lui ressemble à 100 %. Entourée de son père, de son manager mais également d’Andy Seltzer et Casey Smith, Evie Irie va sortir en juin 2019, son premier EP, un projet porté par le single “Bitter”, une piste qui cumule aujourd’hui près de 2 millions de streams rien que sur Spotify. Salué par la critique, le premier EP d’Evie navigue entre POP mainstream et productions sombres et certaines pistes de celui-ci (“Sink Swim” par exemple) peuvent par moments rappeler l’atmosphère défendu par Halsey sur son premier album. Fait surprenant, lorsqu’on se penche sur les crédits de son dernier single “Worst Enemy” paru au début du mois de mai, on se rend compte que c’est Greg Kurstin qui est aux commandes et il est notamment connu (outre son travail avec Adele ou encore Sia sur les pistes “Hello” et “Chandelier”), pour avoir collaboré avec Halsey sur son deuxième album “Hopeless Fountain Kingdom”. Offrant à la musique d’Evie Irie une nouvelle dimension, Kurstin lui ouvre également les portes d’une POP alternative accessible et efficace. Ayant pour thèmes les démons intérieurs, la peur de se perdre et de ne pas se retrouver, “Worst Enemy” met en avant la maturité d’une artiste qui semble malgré son jeune âge connaître le chemin qu’elle souhaite entreprendre. Ayant promis à son public l’arrivée d’une pluie de belles choses pour l’année 2020, Evie Irie laisse pour l’instant planer le doute. Un album, des singles, un nouvel EP… Affaire à suivre. En attendant, une chose est sûre, avec l’équipe qui l’entoure, Evie Irie est bien partie pour aller très loin.
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