#ITW - Kaline KZ : “Si tous les artistes s’unissaient, on réussirait à faire changer les choses”



Ex-étudiante au Conservatoire Royal de Bruxelles, Karoline de la Serna aime surprendre. Ainsi, après avoir exploré la POP française sous le pseudonyme Kaline, elle ajoute deux lettres à son nom de scène tout en levant le voile sur son nouveau projet. Devenue Kaline KZ, l’artiste a récemment dévoilé, le titre “Silent”. Écrit durant le confinement, ce titre est un message d’union qui vise à rassembler les artistes en cette période de crise. Pour en savoir plus, découvrez notre interview exclusive.  

Kaline KZ - "Silent"
Kaline KZ à l'unisson pour "Silent" 


Ton public te connaît sous le pseudonyme “Kaline”. Cependant, le projet évolue désormais en tant que Kaline KZ. Pourquoi ce changement ? 

Au départ, j’ai choisi Kaline car ça correspondait à ma musique, de la POP assez douce. Je suis une fille assez masculine et je voulais apporter une touche de féminité à ma personnalité. Aujourd’hui, ma musique est plus rythmée. Nous sommes deux sur scènes et c’est la raison pour laquelle le nom a changé. J’ai gardé Kaline, et j’ai ajouté le K de Karim ainsi qu’un Z.  

Peux-tu retracer en bref, on parcours musical ?

J’ai commencé la musique en entrant au Conservatoire de Musique de Bruxelles en chant classique. J’y ai appris plein de choses, dont l’opéra. Ensuite, j’ai rencontré Karim Baggili qui est aujourd’hui mon mari. Grâce à lui, avec lui, j’ai découvert un nouveau monde de musique. J’avais toujours voulu être chanteuse mais il m’a permis de m’ouvrir à d’autres horizons. J’ai fait de l’acoustique, un album en espagnol et puis j’ai démarré le projet Kaline avec l'album “Le Renard”. 

Au départ, tu te dirigeais vers le classique, aujourd’hui tu fais de l'électro-POP, c’est un virage à 180°.

Oui, c’est possible (Rires) ! À vrai dire, je pense que je me découvre au fur et à mesure. Très jeune, j'aimais déjà énormément la techno. La musique électronique transperce le coeur et en faisant le conservatoire, je voulais braver l’interdit. J’aimais être cette fille qui écoute de la techno mais qui étudie le classique.

Ton nouveau single s’intitule “Silent” et les bénéfices seront reversés au profit du Fond Sparadrap. Le but est de défendre les droits des artistes belges en cette période difficile. Pourquoi ce choix ? 

J’ai d’abord voulu aider à mon échelle, avec ma petite notoriété. Si tous les artistes s’unissaient, on réussirait à faire changer les choses. Avec ce titre, je souhaite avant tout créer l’unité.

Quelle est l’histoire de ce morceau ?

Depuis peu, je pratique la méditation et c’est quelque chose qui m’a énormément aidé durant le confinement. Je suis mère de deux enfants et j’avais parfois besoin de souffler. La méditation m’ayant beaucoup aidé, je me suis servie de ça pour écrire ce morceau. 

La suite du projet, tu peux déjà nous en parler ?

Oui bien sûr ! Pour le moment, nous avons composé 6 morceaux. J’ai dans l’idée de sortir un EP avec minimum 8 titres. J’ai encore du travail mais j’espère pouvoir sortir un nouveau single dans les mois à venir. Parmi les titres que j’ai composé, on retrouvera des petits refrains en anglais car j’aime mélanger les genres. Je veux aussi créer quelque chose de fédérateur. 

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