#ITW - Saam (Eurovision 2022) : “Je voudrais transmettre un virus positif et contagieux : le sourire”

Le 5 mars prochain, Saam tentera de conquérir le cœur des Français avec “Il est où”. Son objectif, représenter la France à la 66e édition de l’Eurovision. En compétition face à des artistes tels que Joanna ou encore Pauline Chagne, l’artiste de 33 ans souhaite faire la différence avec une arme, le sourire. Entre deux répétitions, l’artiste originaire de Valenciennes a répondu à nos questions. Sa musique, Barbara Pravi, Jenifer et sa future performance, il nous en dit plus. 

Saam - Eurovision France


Salut Saam, tu te lances dans la course pour représenter la France à l'Eurovision. Comment t'es tu retrouvé là ? 

C’est simple, je faisais partie des 3000 chansons qui ont été envoyées à la rentrée. J’ai été sélectionné et aujourd'hui, j'ai la chance d'être parmi les 12 finalistes... 

Tu te présentes avec le titre "Il est où ?". Pourquoi ce titre et que représente-t-il pour toi ? 

Je dois vous avouer que je me questionne en nous regardant vivre "pressés". On était si fous étant mômes. Aujourd'hui, ça tire la gueule sans arrêt. Un constat s’impose : on a perdu notre âme d’enfant, notre joie de vivre de par nos rythmes de vie toujours plus effrénés ! J'ai toujours gardé une certaine forme de candeur en moi. Je regarde la vie avec un regard d'enfant en voyant toujours le côté positif des choses, c'est ce qui m'a permis de surmonter les épreuves difficiles de ma vie. Aujourd’hui, si je suis candidat pour représenter la France à l'Eurovision, c’est incontestablement pour faire passer un message très précis. En ce moment, on parle beaucoup d’un virus qui se propage trop vite et qui est négatif et dangereux. Moi, je voudrais transmettre un virus positif et tout aussi contagieux : le sourire ! Je souhaiterais que les gens retrouvent une forme de candeur ! Et je voudrais par-dessus tout, transmettre ce message universel qui dépasse les frontières et les barrières de la langue. 

Sur Internet, le public note quelques similitudes avec la chanson proposée l'an dernier par Barbara Pravi. C'était voulu ? 

J'ai trois influences principales. Premièrement, j'ai été bercé à la chanson française par ma mère (Brel, Brassens, Aznavour). Puis, j'ai découvert la pop-rock anglophone dès que j’ai commencé à jouer de la guitare au lycée. Aujourd’hui, je m'inspire beaucoup de ces mélodies qui restent en tête ! Mes frères écoutaient beaucoup de musique urbaine, je m'en inspire notamment au niveau des rythmiques sur mes prods. Mes chansons sont un mélange de ces trois influences et le fil conducteur entre elles, c'est l'émotion. Concernant les comparaisons, c'est courant. On parlait l'an dernier de similitudes entre Edith Piaf et Barbara Pravi. Parmi mes influences, j'ai beaucoup écouté de chansons françaises et j'apprécie particulièrement Jacques Brel. J'ai voulu faire un petit clin d'œil à sa chanson, "La valse à mille temps" avec le côté valse et le tempo qui accélère sur la fin. 


Ça fait longtemps que la France n'a pas gagné ce concours. Qu'est-ce qui pourrait selon toi, faire la différence ? 

Je dirais l'émotion. C'est le fil conducteur de mes chansons. Je suis 100 % autodidacte. Lorsque que je compose une chanson, je le fais toujours avec le cœur et l'envie de raconter une histoire, avec pour objectif simple : toucher les gens. Et puis, le sourire est un message universel qui dépasse les frontières et les barrières de la langue. Vous pouvez sourire à quelqu'un dans les rues de Madrid, Berlin, Turin... Vous aurez un sourire en retour !

L'émission qui désignera le gagnant aura lieu le 5 mars. Que prépares-tu pour ce soir-là ? 

Je ne peux pas trop en dire mais je vais vous proposer une expérience inoubliable et pleine de surprises… 

Il y a de beaux artistes dans la course. Qui est selon toi ton plus gros concurrent ?

La sélection est d’un très haut niveau et toutes les chansons méritent d'aller à Turin le 14 mai. Ce que je souhaite par-dessus tout, c'est que la France ramène la coupe à la maison cette année. Peu importe l'artiste, je soutiendrai le gagnant ou la gagnante à 100 % !

Tu avais repris "J'attends l'amour" de Jenifer et elle sera présidente du jury. C'est un stress supplémentaire ? Tu avais déjà eu l'occasion de la rencontrer avant ?

C'est une artiste que j'ai suivie à ses débuts à la Star Academy il y a plus de 20 ans. C’est la première fois que je la verrai, j'ai hâte !



Quelle que soit l'issue, que retiendras-tu de cette expérience ?

Que du positif. Entre la production et les 12 finalistes, c'est une vraie famille ! Et surtout, je vais avoir la chance de chanter ma chanson et transmettre un beau message devant plusieurs millions de téléspectateurs.

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