#Critique : Scream 6 - l’opus le plus violent de la franchise (no spoiler)

Et voilà, après des mois de teasing et de promotion, Scream 6 arrive enfin dans les salles obscures. Coup de chance pour la France grâce aux nouveautés ciné qui sortent le mercredi, le pays est l’un des premiers à jouir de ce nouveau long métrage. Chez The Melting POP, c’est lors d’une avant-première parisienne qu’on a pu voir le film et voici la critique (sans spoiler) à découvrir dès maintenant.

Scream 6 - critique - avis - review

Scream 6 : un casting à la hauteur 

Après le carton de Scream 5 en 2022 (plus de 137 millions de dollars de recettes dans le monde), les studios hollywoodiens ont décidé de relancer la franchise et un tout petit peu plus d’un an plus tard, c’est un sixième opus qui débarque au cinéma. Avec à son casting, la révélation Jenna Ortega survivante du dernier opus, la franchise Scream entre dans une nouvelle ère. Plus gore, plus mainstream, Scream 6 est une vraie bouffée d’air frais pour la saga et même si l’absence de Neve Campbell avait de quoi inquiéter, on vous rassure, on ne la remarque pas et la raison de son absence dans le scénario est même, l’une des décisions les plus judicieuses qui n’ait jamais été prise dans un slasher. Au-delà de ça, le reste du cast de Scream 5 est de retour, la nouvelle finale girl Melissa Barrera se libère et semble plus à l’aise dans son rôle tandis que Courteney Cox et Hayden Panettiere viennent quant à elles donner pas mal de crédit au fan-service sans jamais passer à côté de l’aspect méta qui fait l’ADN de Scream.

Scream 6 : avis et critique d’un film gore et haletant 

Pour son sixième volet, Scream 6 quitte Woodsboro pour New York et dès la scène d’ouverture, l’esthétique New-Yorkaise donne un second souffle à la saga. Visuellement plus sombre, le film nous plonge dans une ville où rien ne s’arrête jamais mais où la foule est aussi un ennemi parce qu’elle masque ce qu’elle devrait pouvoir aviser. Plus violent que jamais, Ghostface lance le bodycount en à peine quelques minutes et bien que le film soit d’une durée de 2h, on ne s’ennuie pas et aucun temps mort n’est à déclarer. Mieux encore, l’atmosphère New Yorkaise provoque souvent un sentiment d’agoraphobie intense qui renforce l’angoisse ressentie pour les personnages. Bourré de scènes inquiétantes qui tiennent en haleine autant qu’elles renforcent la tension du film (la scène du métro, le combat de Gale, …) Scream 6 s’éloigne du côté routinier des précédents opus et grâce à un tueur particulièrement violent, le film entre dans une nouvelle catégorie de l’horreur, plus gore, plus trash mais jamais gratuite. Grâce à ce renouveau, Scream 6 promet déjà de marquer les esprits avec des scènes aussi mémorables que celle de la chatière dans le premier opus. Ici, c’est la scène de l’échelle qui retient notre attention et son climax a de quoi faire tourner plus d’un œil.

Après Scream 6, un Scream 7 évident ! 

Redoutablement efficace, doté d’un casting qui gère et d’une nouvelle équipe de survivants qui renouvelle la saga, Scream 6 est assuré d’être un gros succès public et critique. Bien évidemment, quelques défauts sont à signaler et quelques incohérences inhérentes aux slashers sont à mentionner. Dans ce registre, on pense notamment à l’ultra-théâtralisation de la révélation de ghostface qui sonne un peu faux mais aussi parfois, à une quasi-surpuissance des héros que rien ne semble pouvoir arrêter. Malgré tout, Scream 6 est un divertissement frénétique qui ravira les fans de slashers tout en relançant définitivement l'intérêt autour du genre. À la fin de notre séance, le public se lève, applaudit et de notre côté, on meurt d’envie de retourner voir le film avant de profiter d’un Scream 7 qui devrait sans nul doute arriver prochainement…

On se quitte avec Demi Lovato qui interprète "Still Alive" le générique de fin qui porte bien son nom ;) 

Commentaires

  1. Chacun ses goûts comme on dit. Tant que c'est gore, c'est génial, n'est-ce pas? Franchement, je me demande si nombreux ont vu les Scream Précdents et surtout le 1 ??? Désolé, mais jamais ça n'égalera ce qui a été fait et bien. Ces deux suites sont une insulte au travail de Wes Craven. Franchement, ça me dépasse que l'on puisse trouver ça de formidable.

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