#Critique : LÉON chante l’amour sans relâche sur son premier album

4 ans après avoir emballé Katy Perry grâce à son single “Tired Of Talking” (66 millions d’écoutes sur Spotify) LÉON débarque dans les bacs avec un premier album éponyme. Faisant suite à plusieurs EP’s qui lui ont permis de présenter son univers, ce projet de 10 pistes paraît aujourd’hui chez BMG, la critique à découvrir dès maintenant sur The Melting POP. 

Léon la suédoise qui glamourise la POP
Léon la suédoise qui glamourise la POP

Quelques jours à peine après avoir fêté ses 26 printemps, la chanteuse Suédoise LÉON célèbre un autre évènement, son premier album. Premier projet à paraître sous cette forme depuis l'explosion de son lead singleTired Of Talking” sur la plateforme SoundCloud en 2015, l’opus a été conçu à Los Angeles avec une poignée de producteurs reconnus. Signée chez BMG depuis la fin de son contrat avec Columbia Records, Lotta Lindgren ( de son véritable nom) y reprend les bases de son univers à savoir un son POP légèrement rétro qu’elle associe à un ton de voix un brin boudeur qui fait tout son charme. Du côté des textes, l’artiste continue de miser sur l’amour, un thème qu’elle exploite avec succès depuis le début de sa carrière. Ainsi, de son premier texte “As I Am With You” écrit à 14 ans en passant par les titres phares de ses précédents EP (Surround Me”, “Liar”, “No Goodbyes, …), LÉON perpétue sur son album l'exploration de ce puissant sentiment qui guide sa démarche artistique. De fait, au travers des 10 pistes qui composent son opus, la chanteuse traite cette émotion tantôt en douceur comme sur le piano-voix “Come Home To Me” qui la dévoile sans fioritures et tantôt avec une fougue qui fait tout son charme (“Falling”, “Baby Don’t Talk”). Excellant dans cette seconde catégorie grâce à des refrains vibrants et entêtants, elle répète sa formule sur “Lost Time” ou encore “You and I”, les deux pistes les plus efficaces du projet. Dans l’ensemble assez homogène, ce premier album fait le job mais on regrette néanmoins que l’artiste n’est pas pris plus de risques. Ainsi, à l’exception du poignant “Cruel to Care” une piste brute qu’elle a enregistrée en une prise avec son téléphone, il est difficile de trouver des sonorités qui sortent du lot et ce même si l’artiste s’est entourée pour son projet du duo Electric ou encore de LotusIV des producteurs connus pour avoir travaillé avec Little Mix, Charli XCX ou encore Sasha Sloan

En conclusion, on retiendra de ce premier album les singles “You and I”, “Baby Don’t Talk”, ou encore “Falling”, on se plaira à écouter les touchants “Come Home To Me” et “Cruel to Care” mais le reste nous laissera un peu sur notre faim et ce malgré la volonté de proposer un projet linéaire et cohérent.

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