Ranked #1 : Les albums de Lana del Rey du meilleur au moins bon

Même après plus de 6 ans d’existence, The Melting POP a encore envie d’innover et de partager avec vous des contenus inédits. En ce sens, c’est aujourd’hui avec la rubrique #RANKED qu’on innove, avec et pour vous. Le but, classer de manière subjective du premier au dernier les albums de nos artistes préférés. Pour ce premier numéro, c’est Lana del Rey qui est placée sur le grill. De “Born To Die” à “Chemtrails Over The Country Club”, petit classement et rétrospective de nos avis sur le travail d’une artiste qui n’a plus grand chose à prouver. 

1 - “Born To Die”

On ne va pas se mentir, le premier album de Lana del Rey est INDÉTRÔNABLE. Un univers, des textes, des mélodies, une esthétique, TOUT dans “Born To Die” est fait pour captiver et séduire l’auditeur. Porté par des singles que personne n’oubliera jamais (“Born To Die”, “Videos Games”) et riche de plusieurs rééditions réussies qui viennent compléter l’œuvre sans la dénaturer. On ne s’en lasse pas. 

2 - “Lust For Life” 

Après les chiffres et l'accueil décevant reçus par “Honeymoon” en 2015 (moins d’un million de ventes dans le monde) Lana Del Rey revient en 2017 avec “Lust for Life”, un opus plus mainstream sur lequel elle invite notamment The Weeknd. Perçu par la presse comme un retour aux sources, le projet comporte notamment l’excellent “Groupie Love”, un titre qui colle à l’esthétique “Del Rey” et qui avait tout pour être un single. 

3 - “Chemtrails over the Country Club” 

Fraîchement sorti, le 6e album de Lana del Rey est déjà considéré comme un succès. Classé dans la liste des meilleurs démarrages de l’année, il doit encore faire ses preuves mais il met en exergue, le talent d’une artiste qui n’a plus rien à prouver. Fidèle à elle-même et sincère, Lana enfile son costume de déesse romantico-torturée et on adhère ! 

4 - “Norman Fucking Rockwell” 

Même si “Norman Fucking Rockwell” n’est pas l’album qui nous viendra premièrement à l’esprit lorsqu’on parlera de Lana, il y a dans cet opus, une forme de maturité qui fait qu’on comprend et assimile ses qualités après plusieurs écoutes et de multiples réflexions. Léger et ensoleillé, il est sans rien inventer, un tournant dans la carrière de Lana del Rey qui se défait ici des codes de l’industrie en multipliant les pistes à rallonge et les productions déstructurées. 

5 - “Honeymoon” 

En terme de chiffres et si on exclut “Chemtrails over the Country Club”, “Honeymoon” est pour l’heure l’album le moins apprécié de Lana del Rey. La raison ?  Un manque d’investissement et une certaine monotonie dans la direction artistique entreprise par le projet. Sur cet album, rien n’est mauvais, certaines pistes sont très bonnes (“High By The Beach”, ‘’Music To Watch Boy To”) mais on s'ennuie considérablement. 

6 - “Ultraviolence” 

Difficile après un raz-de-marée comme “Born To Die” de maintenir la cadence et de ne pas décevoir. Plus sombre, trop attendu, “Ultraviolence” montre que les attentes du public sont parfois un frein à la créativité et au développement des artistes. Recréer la même recette au risque de décevoir ou prendre un tournant ? Lana avait choisi sans trop se mouiller la seconde option mais il était peut-être encore trop tôt pour mettre un terme au rêve “Born To Die”