The Pussycat Dolls : quand la réunion tourne au fiasco
#Drama #Error404 #ByeGirls, voici les quelques hashtags qui pourraient résumer et définir le “grand” retour des Pussycat Dolls. Annoncé en 2019, puis lancé en 2020 avec le single “React” en support, le comeback a été ralenti par l’arrivée du COVID et malgré la fin de la pandémie, la réunion est sur le point de tourner au fiasco. En cause, les mêmes tensions qui ont ruiné le groupe en 2008. Tête d’affiche de ce nouvel échec, Nicole Scherzinger… Où quand l’histoire se répète.
Lorsqu’elles ont annoncé leur comeback en 2019 avec une performance iconique sur le plateau d’X-Factor UK, tout laissait penser que les Pussycat Dolls avaient enfin enterré la hache de guerre. En effet, malgré l’absence de Melody Thornton qui souhaitait alors se concentrer sur sa carrière solo, les interviews laisser présager, une prise de maturité, un partage des rôles et surtout une réelle envie de ne plus privilégier la guerre des egos au sein d’une formation qui s’est ébranlée en plein succès après seulement deux albums. Réconciliées avec la créatrice Robin Antin après de nombreux déboires et désirant enfin faire exploser leur alliance plutôt que leurs différences, les filles semblaient vouloir former un vrai groupe et pourtant, en coulisses rien n’a vraiment changé et Les Pussycat Dolls sont encore aujourd’hui, le faire valoir d’une certaine Nicole Scherzinger…
Tête d’affiche de la formation depuis son explosion en 2005 avec “Don’t Cha”, Nicole Scherzinger a toujours été aux yeux du grand public, le visage et la voix des PCD. À côté d’elle, les autres filles, n’ont été que des danseuses (Jessica Sutta, Kimberly Wyatt, Ashley Roberts) ou au mieux des choristes (Carmit Bachar, Melody Thornton). Au-devant de ce clivage, Carmit Bachar a été la première à quitter le groupe après la sortie du premier album et par la suite, face aux exigences de Nicole qui souhait mettre en avant ses capacités pour se lancer en solo, le groupe s’est timidement fait appeler “Nicole Scherzinger ft. The Pussycat Dolls”. Hélas, ces tensions ont mis fin au groupe en 2008 et malgré de nombreux projets, aucune des filles n’a jamais véritablement trouvé sa place en solo. Pire encore pour Nicole, ses albums ont été des échecs et son nom n’a jamais autant briller qu’aux côtés des filles qu’elle a une époque, négligées, sous-estimées. Pour toutes ces raisons, après avoir été maintes fois annoncé, lorsque leur retour a vraiment eu lieu, les filles ont défendu une nouvelle image. Apparaissant plus soudées et plus fortes que jamais, elles disaient vouloir prendre un nouveau départ en défendant une image plus féministe, plus solidaire mais il n’en était rien. Premier exemple, le single “React”, qui malgré son potentiel, n’était qu’une redite de l’époque où Nicole régnait en maître sur le groupe. Mise en avant aussi bien dans le clip que dans “le partage” du texte, Nicole était encore une fois la star et même si les autres filles avaient déclaré qu’elles allaient elles aussi, avoir leur “time to shine”, il n’en était rien. En effet, ce retour semble depuis le départ, n’avoir été qu’un prétexte marketing. Le but, surfer sur une marque qui a bercé toute une génération pour tenter, avec une pseudo tournée, de remplir le tiroir-caisse. Ainsi, outre “React”, le nom des Pussycat Dolls a servi à vendre des featurings avec Meghan Trainor ou encore Todrick Hall mais sur ceux-ci, c’est uniquement la voix de Nicole qui fut utilisée. Aujourd’hui, alors que la tournée a été reportée à cause de la pandémie et que toute idée de nouveaux morceaux semble au point mort, de nouveaux éléments viennent entacher l’image du groupe et cette fois, il y a fort à parier que les Pussycat Dolls ne s’en remettront pas.
4 septembre 2021, alors qu’elles devraient être en train de profiter d’un lent retour à la normale pour se retrouver, répéter et enregistrer de nouveaux morceaux, Les Pussycat Dolls sont au cœur d’un nouveau scandale. En effet, par le biais des médias, Robin Antin a déclaré avoir attaqué Nicole Scherzinger en justice. Souhaitant obtenir 75 % des bénéfices ainsi qu’un contrôle créatif sur la marque “Pussycat Dolls”, Nicole rend impossible le retour de la formation ainsi que l'équité et l’équilibre du groupe. Si cette nouvelle n’a rien de surprenant lorsqu’on connaît l’histoire du groupe, elle a néanmoins mis en lumière des clauses de contrat inégales. Ainsi, pour la tournée qui devait avoir lieu l’an dernier avant d’être reportée à cause du COVID, la répartition des recettes était la suivante. 35 % pour Nicole Scherzinger, 20 % pour Robin Antin, 12,5 % pour Ashley Roberts, Kimberly Wyatt et Jessica Sutta et seulement 5 % pour Carmit Bachar. Déjà très désavantageuse pour certaines filles, cette répartition avait été acceptée mais là où le bât blesse, c’est que Nicole réclame désormais plus de parts, plus d’argent mais aussi une prise de contrôle sur la marque et sur son futur. Lésée par cette tentative de push qui risque bien de mettre à mal tournée qui n’a pour l’heure aucune date de lancement, Robin Antin s’engage donc sur la voie de la justice et lorsqu’on sait qu’une avance de 600.000 $ a déjà été faite Nicole Scherzinger sur les bénéfices de la tournée, il y a fort à parier que les affaires de gros sous dureront encore longtemps. “Wait a Minute” voici peut-être le titre qu’il faudra faire tourner en attendant l’arrivée d’une tournée réunion qui semble déjà certaine d’être avortée.
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