Maggie Lindemann : Qui est-elle ? De "Pretty Girl" à "SUCKERPUNCH"

Le 16 septembre 2022, Maggie Lindemann sortira son premier album “SUCKERPUNCH”. 7 ans après son premier single, l’artiste veut s’affirmer. En effet, après des débuts POP qui correspondaient à son âge et à ce que son équipe voulait d’elle, elle a décidé d’écrire et de produire ce qu’elle désire sans tenir compte de l’avis de ses producteurs. Longtemps, elle a sagement écouté et suivi les recommandations des autres. Pourtant, c'est dans ses convictions et dans son for intérieur que se cachaient les bonnes solutions. Aujourd’hui sur la bonne route, Maggie Lindemann entend bien tracer son chemin vers le succès et la reconnaissance… Une artiste à découvrir maintenant sur The Melting POP.

Maggie Lindemann - Suckerpunch

“Pretty Girl” : le succès qu’elle déteste

Comme beaucoup d’artistes de sa génération, c’est sur les réseaux sociaux que commence la carrière de Maggie Lindemann. Enfant de la génération Z, elle grandit en postant des covers sur Instagram ou encore en partageant sa vie Vine ou encore Tumblr. Très vite, un producteur la repère et l’année de ses 16 ans, elle s’envole pour Los Angeles afin d’enregistrer ses premiers titres. Dans la cité des Anges, Maggie va faire confiance à ceux qui la conseillent et dès 2015, c’est dans un registre POP assez ordinaire qu’elle débute son parcours avec “Knocking on Your Heart”. L’année suivante, elle signe son premier succès avec le titre “Pretty Girl”. Co-écrit avec la chanteuse Sasha Sloan et sorti chez 300 Entertainment, (le label qui cause aujourd’hui problème à Megan Thee Stallion), “Pretty Girl” va se vendre à plus d’un million d’exemplaires aux États-Unis et le titre réussira même à se classer en Australie, en France ou encore en Angleterre. Malheureusement, Maggie déteste ce titre. En effet, pour l’adolescente qui se décrit comme une emo rebelle inspirée par Avril Lavigne, Evanescence ou encore Paramore, la POP lisse que lui demande de faire son label n’est absolument pas l’endroit où elle souhaite aller. Tiraillée entre ses envies personnelles et les choix de son équipe, la suite de sa collaboration avec 300 Entertainment ne pas va connaître le même succès que “Pretty Girl” et malgré le très single bon “Obsessed” et en dépit de belles collaborations avec The Vamps ou encore Travis Barker, elle décide de voler de ses propres ailes dès le début de l’année 2020. 

Une artiste qui s’affirme et qui s’assume

Libérée de ses chaînes, Maggie Lindemann peut enfin faire ce qu’elle veut. Dans une interview pour W Magazine en 2021, elle va même jusqu’à dire qu’elle a dû cacher ce qu’elle était vraiment pour mieux porter le costume de princesse pop que lui imposait son label. Ainsi, avec “Knife Under My Pillow” son premier single en indé, elle épouse ses inspirations avec un titre qu’elle considère comme un hommage à son idole Avril Lavigne. Par la suite, très prolifique, elle va poursuivre avec l’EP "Paranoïa" qui contient notamment le sombre et captivant “Loner”. Désormais, la musique de Maggie Lindemann est toujours POP mais elle y glisse ses influences punk, du rock et même des bribes alternatives qui correspondent à tout ce qu’elle a toujours rêvé de faire. Las d’avoir été rangée dans une case qui n’était pas la sienne durant trop longtemps, la chanteuse affirme son look, noircit chacun de ses traits et en 2021, elle annonce l’arrivée de son premier album avec le single “She Knows It”. Sur ce morceau qui reprend tous les codes de la grande période pop-punk, Maggie revendique sa bisexualité et quelques mois plus tard, elle annonce même sur ses réseaux sociaux avoir eu recours à la chirurgie esthétique pour faire refaire sa poitrine. À mille lieues de l’image lisse qu’on avait voulu lui donner avec “Pretty Girl”, Maggie Lindemann s’est émancipée pas à pas. Cependant, de la même manière qu’elle a de dire qu’elle n’est pas seulement une “Pretty Girl”, elle veut aussi montrer que l'on peut faire certains choix sans être totalement futile. Par exemple, elle a récemment lancé “SWIXXZ”, une gamme de vêtements alternatifs et unisexes. De plus, elle aimerait faire d’Internet et des réseaux sociaux, un endroit plus sûr et plus sain pour les utilisateurs. Victime de revenge-porn alors qu’elle n’avait que 15 ans, elle veut faire de son caractère et de sa maturité une arme contre la toxicité des réseaux sociaux. En attendant, sur son premier album “SUCKERPUNCH” à paraître en septembre prochain, elle promet de ne rien se refuser et pour toutes ces raisons, on est déjà fans !

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