#Concert : Kim Petras dévergonde Bruxelles avec son show explosif à l’Ancienne Belgique
Alors qu’elle a publié la mixtape “Slut POP : Miami” en début d’année, Kim Petras parcourt actuellement l’Europe avec son “Feed The Beast World Tour”. Ultra rodé après avoir cartonné en Amérique du Nord l’hiver dernier, le show faisait escale à l'Ancienne Belgique de Bruxelles ce samedi 24 février. Avant son concert à Paris ce dimanche 25 à l’Olympia, The Melting POP vous raconte les rouages d’un show aussi diabolique que déluré !
Kim Petras à Bruxelles : un show sluty, POP et déluré
Grâce au succès mondial du hit “Unholy” partagé avec Sam Smith, Kim Petras a réussi à conquérir de nouveaux auditeurs à travers toute la planète. Pour surfer sur cette lancée, l’artiste allemande a publié dans la foulée, son premier album “Feed the Beast”. Sur des rythmes électro-pop, la chanteuse a continué d'entretenir une imagerie diablesque en jouant avec les codes du sexe et de la religion. Peut-être un peu plus aseptisé que l’univers qu’elle développe depuis ses débuts, l’album servait à remplacer “Problématique”, un projet qui avait été annulé par son label. Qu’à cela ne tienne, alors que “Feed The Beast” n’a pas réussi à s’imposer dans les charts mondiaux, Kim Petras a par la suite publié l’album interdit sur les plateformes de streaming. Beaucoup plus fidèle à son ADN, le projet n’a pas non plus dépassé son socle de fidèles. Néanmoins, en affirmant son côté transgressif, Kim Petras a consolidé ses liens avec son public et c’est l’énergie qui émane de cette fusion délurée qui a mis le feu à l’Ancienne Belgique de Bruxelles ce samedi 24 février. En effet, après avoir rencontré Georgia, la chanteuse anglaise qui assure les premières parties du “Feed the Beast World Tour”, le public a pu découvrir une Kim Petras sauvage et affirmée qui se sert de son joli catalogue pour créer un show mi-satanique mi-sexuel. Découpé en quatre segments qui explorent chacun les différentes “ères” musicales de la chanteuse, le show plonge le spectateur dans une ambiance absolument décalée. Loin d’être fan de son premier album “Feed The Beast”, Kim Petras l'inclut dans sa setlist pour ne pas décevoir ses fans mais après seulement quelques titres, l’artiste se fait trancher la tête pour revenir plus pop, plus pétillante et plus affriolante que jamais. Au son des titres de son projet “Slut POP : Miami”, la chanteuse affirme et confirme ses penchants débridés et même si les paroles tournent souvent en rond, on ne peut s'empêcher de découvrir dans ce registre, une artiste qui s’épanouit tout en mettant le feu à la salle. Avec peu de moyens et avec seulement deux danseuses à ses côtés, Kim Petras fait de son concert un show affriolant qui ne perd jamais sa puissance et sa frénésie. De plus, lorsqu'elle fait résonner ses premiers titres, ceux avec lesquels la salle découverte, le concert atteint son apogée ! Exaltée par l’ardeur de la foule, Kim Petras prouve l’étendue de son talent et vocalement, elle ne nous déçoit presque jamais. Brûlante, démente, Kim Petras affirme avec cette tournée son ADN Queer. Certes, elle n’ira peut-être jamais séduire au-delà de son public de niche comme l’espérait son label avec le disque “Feed The Beast” mais ce n’est pas son objectif. Audacieuse, espiègle et effrontée, Kim Petras nous offre durant plus d’une heure l’occasion d’oublier les codes et ça fait parfois du bien de danser sans réfléchir. À coup sûr, l’artiste soulèverait une Pride à elle toute seule et sur l’échiquier POP, elle confirme qu’elle a toute sa place... Woo-Ah !
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