Twisters : 3 raisons d’aller voir le blockbuster de l’été 2024
Cet été, l'événement ciné se nomme “Twisters”. Suite / remake d’un film sorti en 1996, cette mouture 2024 suit deux groupes de chasseurs de tornades aux objectifs bien distincts. Doté d’un budget de 200 millions de dollars, le film met les bouchées doubles pour faire tourner la tête du spectateur et si on pouvait craindre le pire, il n’en ai rien puisque le film réussit son pari. Dynamique, divertissant, explosif, “Twisters” est arrivé sur grand écran ce mercredi 17 juillet en France et en Belgique et on vous donne dès maintenant 3 raisons d’aller le voir au cinéma !
Un film catastrophe intelligent
De plus en plus spectaculaires et rythmés par l’évolution des effets spéciaux, les films catastrophes ont perdu à mesure des années, le charme palpitant qui faisait d’eux des rois du box-office. Dans la course au toujours plus, la nécessité de faire des images de bande-annonce à souvent pris le pas sur le scénario. Avec “Twisters”, ce défaut est gommé puisque le film fait le pari de jongler entre un budget qui lui permet de faire de grandes choses et une intelligence scénaristique qui va au-delà de la simple catastrophe visuelle. Grâce à des personnages plus complexes que ne le laisse imaginer le début du film, “Twisters” amorce dans son développement des questions écologistes, humanistes, et ce, sans jamais être plombant. De plus, l'œuvre n’est pas jamais avare en catastrophe et les tornades rythment réellement le film dans son ensemble là où d’autres films du genre s’amusent à tout donner dès le début… Un vrai divertissement de cinéma.
Glen Powell se met à nu
On vous le disait, “Twisters” est un film qui propose des personnages plus complexes qu’ils n’en ont l’air au départ. Arrivé en mode cow-boy insupportable, Glen Powell incarne ici Tyler Owens, un youtubeur intrépide (de prime abord très cliché) qui cache cependant de belles ambitions. Devenu un véritable phénomène du cinéma à Hollywood, l’acteur de 35 ans originaire du Texas poursuit grâce à “Twisters”, son ascension vers le sommet. Avec son image de tête à claques qui est souvent exploitée à foison dans chacun de ses films, il devient régulièrement un ressort comique, mais son jeu est bien plus complexe. De fait, outre son physique attrayant qui reste une qualité non-négligeable pour se démarquer et perdurer à Hollywood, l’acteur dose ses interventions et le développement de son personnage dans “Twisters” en devient un roll-out assez convaincant qui nous permet petit à petit d’oublier les préjugés qu’on pouvait avoir à la base. Bien sûr, le film n’évite pas des ressorts sentimentaux trop calculés, mais les scènes prêtent à sourire et rien que pour son ping-pong (belle-mère/beau-fils) avec Maura Tierney, on valide le "couple" du film.
Une BO so country
Si “Twisters” est divertissant de par son action, il est aussi de par ses images et ses paysages grandiloquents qui nous transportent directement dans le fin fond de l’Amérique. Ici, oublié les longues étendues de béton et place une nature plus profonde qui est au final la véritable identité de l’Amérique. Mettant également en avant, une Amérique conservatrice mais accueillante, “Twisters” redore le blason d’un pays qui souffre médiatiquement d’une image peu reluisante. Pour accompagner cette carte postale convaincante, “Twisters” fait le pari de miser sur une bande originale 100 % inédite qui sent bon la musique country et le hillbilly. Une fois encore, c’est très téléphoné mais les propositions de Megan Moroney, Lainey Wilson et Tanner Adell sont les hightlights musicaux du film. De plus, outre ses révélations 100 % américaines, les producteurs ont pensé au public international puisque Shania Twain, Benson Boone et Miranda Lambert font des apparitions musicales. Une réussite à écouter pour prolonger les émotions que transmet le film !
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